Contexte
Le conflit entre Israël et le mouvement islamiste Hamas prend sa source dans l'attaque du 7 octobre 2023 et les opérations militaires qui ont suivi. Après près de deux années de confrontations et une situation humanitaire gravement détériorée dans la bande de Gaza, les parties ont engagé des négociations internationales visant à établir un cessez‑le‑feu et un échange de détenus.
Accord et entrée en vigueur
Un accord de cessez‑le‑feu, négocié sous médiation américaine et en coordination avec des médiateurs régionaux, a été approuvé par les autorités concernées et est entré en vigueur à la date indiquée par les annonces officielles. La première phase de cet accord prévoit un échange d'otages et des mesures destinées à stabiliser la situation sur le terrain.
Dispositions de la première phase
La première phase prévoit la remise à Israël de 48 personnes détenues dans la bande de Gaza, comprenant des otages et des dépouilles d'otages. En contrepartie, Israël doit libérer un ensemble de détenus palestiniens. Selon les éléments rendus publics, environ 250 personnes seraient libérées parmi celles détenues pour des raisons de sécurité, et un nombre additionnel de personnes arrêtées pendant le conflit seraient également concernées, soit environ 2 000 personnes au total pour cette première étape.
L'administration pénitentiaire israélienne a indiqué avoir rassemblé dans certains établissements (notamment Ofer et Ktziot) les détenus susceptibles d'être libérés, en attente des décisions politiques et des opérations logistiques nécessaires aux transferts.
Déroulement prévu des échanges
Un responsable du Hamas a déclaré à des médias que la libération des personnes détenues dans la bande de Gaza devait commencer « lundi matin », conformément aux termes convenus. Parallèlement, les autorités israéliennes ont approuvé le cadre permettant la remise des otages, y compris des dépouilles, et ont communiqué des listes des personnes susceptibles d'être transférées.
Le Premier ministre israélien a fait état publiquement d'un bilan concernant les personnes captives, en distinguant celles qui seraient vivantes et celles décédées parmi le groupe retenu.
Positions des parties et points de désaccord
Des responsables du Hamas ont indiqué qu'ils n'assisteraient pas à une signature officielle de l'accord et qu'ils agissaient via des médiateurs qataris et égyptiens. Ils ont en outre déclaré que le désarmement du mouvement, tel que proposé dans certains volets internationaux, était « hors de question ».
Du côté israélien, des voix se sont élevées pour souligner le coût politique et sécuritaire de la libération de détenus, notamment en raison de la présence, parmi les personnes proposées pour libération, d'individus condamnés pour des actes ayant causé des victimes.
Mesures internationales et humanitaires
Plusieurs chefs d'État et responsables internationaux ont annoncé des déplacements et une implication diplomatique pour soutenir la mise en œuvre de l'accord. Le président français a indiqué qu'il se rendrait en Égypte « pour marquer son soutien à la mise en œuvre » de l'accord et pour coordonner avec des partenaires internationaux. Le président des États‑Unis a annoncé des déplacements dans la région et Washington a signalé la mise en place d'une force opérationnelle conjointe régionale chargée de veiller à la stabilité, sans déploiement de troupes à l'intérieur de la bande de Gaza.
Les Nations unies et des organisations humanitaires se préparent à augmenter l'acheminement d'aide vers la bande de Gaza, les autorités ayant reçu des autorisations pour des volumes d'assistance à organiser. Les acteurs humanitaires ont cependant souligné des contraintes logistiques et des difficultés d'accès susceptibles d'entraver la distribution de l'aide.
Sécurité sur le terrain et déplacements
Des communications militaires ont rappelé que certaines zones de la bande de Gaza restaient dangereuses pour la population civile malgré l'entrée en vigueur du cessez‑le‑feu et que des mouvements de troupes et des redéploiements étaient en cours conformément aux dispositions de l'accord. Des autorités locales ont signalé des retours de populations vers des secteurs du nord du territoire en lien avec les mouvements annoncés.
Impacts politiques
La mise en œuvre de l'accord a des répercussions dans plusieurs pays impliqués, y compris des considérations politiques intérieures. Des responsables ont indiqué que des déplacements diplomatiques et des décisions liées à l'accord pourraient avoir des incidences sur des calendriers politiques nationaux.
Perspectives
Les acteurs impliqués ont indiqué que la première phase constituait une étape dans un processus plus large et que la poursuite des négociations pour des phases ultérieures requerrait de nouvelles discussions. La tenue et la mise en œuvre des engagements dépendront de la coordination logistique, de la sécurité sur le terrain et du suivi diplomatique prévu par l'accord.








