Plusieurs maires sortants ont officiellement annoncé leur candidature pour les élections municipales à venir. Les points suivants présentent, pour chaque commune, la date d’annonce lorsqu’elle est mentionnée, le contexte de la candidature, les principaux projets ou priorités affichés et, le cas échéant, les éléments judiciaires ou institutionnels évoqués.
Perpignan — Louis Aliot
Le 4 décembre, Louis Aliot a inauguré son local de campagne à Perpignan. Élu maire en 2020 sous l’étiquette Rassemblement national, il brigue un second mandat. Il se prépare à un procès en appel dans l’affaire des assistants parlementaires, dont l’audience doit s’ouvrir le 13 janvier. En première instance, il avait été condamné à six mois de prison ferme avec bracelet électronique et à trois ans d’inéligibilité ; il a annoncé son intention de présenter ses moyens de défense devant la cour d’appel et de mener sa campagne en parallèle.
Sur le plan programmatique, il a exposé des priorités axées sur la sécurité : augmentation prévue possible des effectifs de police municipale (de 205 à un objectif évoqué de 250 agents), extension du réseau de vidéosurveillance (environ 400 caméras selon ses déclarations), maintien d’une politique de lutte contre les trafics de stupéfiants et actions de prévention contre les incivilités. Il a également évoqué des projets culturels et un projet de parc à thème lié au cinéma et au jeu vidéo, précisant que le financement reposerait sur des investisseurs privés et que des contraintes administratives ralentissaient l’avancement.
Louis Aliot a indiqué que l’examen en appel permettrait d’exposer des arguments de droit qu’il estime n’avoir pas été pris en compte en première instance. Il a précisé qu’un éventuel jugement rendant une inéligibilité après le second tour des municipales pourrait conduire à la désignation d’un successeur au sein de la majorité municipale.
Roquemaure — Nathalie Nury
Nathalie Nury, maire de Roquemaure depuis 2020 et conseillère départementale du Gard, a confirmé sa candidature pour un second mandat, qu’elle présente comme son dernier mandat. Élue initialement en 2008 comme conseillère municipale puis première adjointe, elle a indiqué vouloir achever les projets engagés et préparer la relève.
Ses dossiers prioritaires incluent la création d’une maison de santé pluridisciplinaire, la poursuite du programme d’amélioration de l’habitat (Opah), la réhabilitation du boulevard National, la reprise d’une desserte ferroviaire voyageurs sur la ligne rive droite du Rhône et la reconstruction de l’école maternelle sur le terrain de l’ancienne gendarmerie. Elle a également mentionné la pose de la première pierre du centre de secours et la préservation de la vitalité commerciale de la commune.
La liste qu’elle conduira est présentée comme rassemblant plusieurs sensibilités et intégrant des candidats jeunes destinés à assurer une transition générationnelle.
Paimbœuf — Raymond Charbonnier
Raymond Charbonnier (68 ans), présent dans la commune depuis 2001 et maire depuis 2020, a annoncé sa candidature à la tête d’une liste pour briguer un second mandat. La liste se revendique d’une sensibilité de centre gauche et porte le nom « Paimbœuf, À pleines voiles ». Elle vise à poursuivre des projets structurants engagés, notamment l’aménagement de l’ancien PMU et de la place du marché, la réhabilitation de l’ancien hôpital et des travaux liés à l’école Pergaud.
L’équipe souhaite un certain renouvellement, avec des adjoints souhaitant réduire leurs responsabilités pour agir davantage comme conseillers. L’élu n’a pas précisé sa position sur une éventuelle implication au sein de l’intercommunalité, tout en rappelant un lien de travail avec les communes du territoire et en indiquant que Paimbœuf accueillera le futur siège de la communauté de communes Sud Estuaire.
Le Luc-en-Provence — Dominique Lain
Dominique Lain a officialisé sa candidature le 5 décembre. Élu en 2020, il présente sa candidature pour un second mandat en invoquant la nécessité d’assurer la continuité des projets municipaux engagés. Il a rappelé le contexte de son premier mandat, marqué par la pandémie de Covid-19 puis par la hausse des prix liée au contexte international, et a fait état d’une réduction de l’encours de la dette municipale.
Parmi les projets cités figurent la construction ou la rénovation d’équipements scolaires et sportifs (lycée, collège, gymnase, piscine couverte, réaménagement du stade), la poursuite de travaux de voirie et d’embellissement, ainsi que des actions en matière de santé et de prise en charge des personnes âgées (maison de santé, Ehpad). Il a présenté la sécurité comme une priorité, en mentionnant la présence d’une brigade cynophile, le renforcement de la coopération avec la gendarmerie et le déploiement de dispositifs de vidéosurveillance (94 flux répartis sur 42 points selon ses déclarations).
Dominique Lain a indiqué que sa liste serait majoritairement composée des membres actuels de l’équipe (environ 80 % selon ses déclarations) et qu’elle se présente sans étiquette politique.
Saint-Malo — Gilles Lurton
Gilles Lurton a annoncé, lors d’une réunion publique tenue le 5 décembre dans le quartier de Saint-Servan, qu’il briguerait un second mandat à la mairie de Saint-Malo. Élu maire en 2020, il avait obtenu au second tour un résultat mentionné de 70,70 %. Il a présenté sa décision comme motivée par son engagement pour la ville et par la volonté de poursuivre son action municipale.








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