Résumé
Le 12 septembre 2025, l'Allemagne, la France et le Royaume‑Uni ont publié un communiqué conjoint appelant à "l'arrêt immédiat des opérations militaires israéliennes dans la ville de Gaza". Le texte dénonce des déplacements de populations, des pertes civiles et la destruction d'infrastructures essentielles, et demande un accès humanitaire sûr et à grande échelle, y compris dans le nord de la bande de Gaza.
Déclaration conjointe
Le communiqué, diffusé par le ministère des Affaires étrangères allemand, indique que Berlin, Paris et Londres appellent de toute urgence à l'arrêt des opérations militaires israéliennes à Gaza‑ville. Il appelle également l'ONU et les organisations humanitaires à pouvoir intervenir en sécurité et à grande échelle sur l'ensemble du territoire de la bande de Gaza.
Intensification des opérations israéliennes
Les autorités militaires israéliennes ont annoncé leur intention d'intensifier les frappes sur la ville de Gaza, en ciblant ce qu'elles décrivent comme des infrastructures et des bâtiments utilisés par des groupes armés. Un communiqué militaire israélien mentionne la poursuite de "frappes à grande échelle" contre des infrastructures qualifiées de terroristes et des tours d'immeubles transformées en infrastructures militaires, dans le cadre de préparations pour des étapes ultérieures de l'opération, y compris un assaut terrestre.
Bilan des violences et informations locales
Des sources locales et la Défense civile de Gaza ont rapporté qu'une cinquantaine de personnes ont été tuées le vendredi cité dans ces rapports, dont 35 dans la ville de Gaza. La Défense civile a également indiqué que 14 personnes ont été tuées dans une frappe visant une habitation dans le nord‑ouest de la ville de Gaza. Un membre d'une famille touchée a déclaré à un journaliste que la majorité des victimes récupérées étaient des femmes et des enfants et que plusieurs dépouilles étaient fragmentées.
En raison de restrictions médiatiques et de difficultés d'accès au terrain, l'AFP et d'autres agences signalent qu'elles ne peuvent pas vérifier de manière indépendante les bilans fournis par la Défense civile ou d'autres parties.
Contexte diplomatique et incidents récents
Trois jours avant la déclaration conjointe, une attaque attribuée à Israël a visé des responsables du mouvement Hamas au Qatar (Doha), incident qui, selon le Hamas, visait à compromettre des négociations en vue d'une trêve. Le Hamas a affirmé que son négociateur en chef avait survécu à cette frappe, sans fournir de preuves vérifiables.
À New York, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté une déclaration visant à relancer la solution à deux États, en excluant explicitement le Hamas du texte. Israël a qualifié cette résolution de condamnable, tandis que des responsables palestiniens l'ont saluée comme une étape vers la fin de l'occupation. Par ailleurs, des organisations israéliennes de soutien aux familles des personnes enlevées ont critiqué la conduite du gouvernement israélien sur la gestion des otages et des opérations militaires.
Chiffres et antécédents mentionnés
Les rapports citent des éléments de contexte relatifs au conflit en cours depuis octobre 2023. Selon un décompte mentionné dans ces articles, l'attaque du 7 octobre 2023 a fait 1 219 morts en Israël, majoritairement des civils, et 251 personnes ont été enlevées ce jour‑là; 47 d'entre elles restent détenues à Gaza selon ces sources, et 25 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Le ministère de la Santé de Gaza, qui relève des autorités locales, a fourni un décompte de décès dans la bande de Gaza s'élevant à 64 756 morts; ce ministère, selon les rapports cités, voit ses chiffres considérés comme fiables par les Nations unies, sans distinction entre civils et combattants.
L'ONU a également mis en garde contre les conséquences d'un plan de conquête de la ville de Gaza approuvé en août par le gouvernement israélien, qualifiant une telle opération de susceptible de provoquer un désastre humain compte tenu de la densité de population dans l'agglomération.
Situation humanitaire
Les rapports soulignent des déplacements importants de civils et la destruction d'infrastructures essentielles. Les trois ministères des Affaires étrangères ont insisté sur la nécessité d'un accès humanitaire sûr et à grande échelle pour les agences internationales et les ONG. Des autorités onusiennes ont fait état de conditions alimentaires critiques dans la bande de Gaza et ont évoqué la déclaration de famine dans certaines zones.
Vérification et limites des informations
Les informations présentées dans ces éléments proviennent de communiqués officiels, d'organisations locales de secours et d'agences de presse. Plusieurs sources signalent des restrictions d'accès aux zones concernées, ce qui limite la vérification indépendante des bilans et des circonstances des frappes. Les chiffres et déclarations mentionnés ici sont extraits des rapports disponibles dans les articles fournis.