Résumé
Le 13 novembre 2015, une série d'attaques coordonnées a visé plusieurs lieux à Paris et à Saint-Denis, faisant l'objet d'une vaste enquête judiciaire et de mesures de résilience nationales. Les sites principaux touchés comprenaient le Stade de France, des terrasses de cafés et la salle du Bataclan. Le bilan officiel est de 132 personnes décédées, y compris deux suicides postérieurs aux attentats.
Contexte et objectifs présumés
Les attaques s'inscrivent dans la série d'actions revendiquées par le groupe État islamique (EI) à la même période. Dans sa revendication, l'organisation a avancé des motifs à la fois idéologiques et stratégiques, invoquant notamment des représailles aux frappes aériennes menées par la France et des accusations liées au prétendu affront au Prophète. Ces éléments relèvent de la communication de l'organisation et ont été pris en compte dans l'enquête et les analyses des autorités.
Déroulement chronologique
La première phase a commencé au Stade de France, où se déroulait un match opposant l'équipe de France à l'Allemagne. Des explosions ont été entendues dans l'enceinte, la première étant horodatée à 21 h 17 d'après les éléments publics. Le président de la République, présent dans la tribune présidentielle, a été informé de la situation et a été exfiltré du stade vers 21 h 45 pour rejoindre la cellule de crise du ministère de l'Intérieur.
Parallèlement, des attaques armées ont visé plusieurs terrasses de cafés à Paris et la salle du Bataclan, entraînant un grand nombre de victimes et nécessitant des interventions des forces de sécurité pour neutraliser les auteurs et sécuriser les lieux.
Rôle des services de renseignement et premières réactions
Les services de renseignement français étaient mobilisés et suivaient plusieurs individus considérés comme dangereux. Les bilans et témoignages publiés après les faits ont fait état d'une forte confusion initiale, d'une montée en charge rapide des moyens et d'une coordination entre services pour identifier les auteurs, interpeller des suspects et sécuriser les sites.
Enquêtes judiciaires
Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a ouvert et mené des enquêtes visant à établir les responsabilités, les circuits logistiques, les communications entre auteurs et soutiens, ainsi que les liens internationaux. Les investigations ont donné lieu à des interpellations, des mises en examen et des procédures complémentaires destinées à reconstituer la chaîne des complicités.
Des analyses informatiques récentes, menées notamment sur l'ordinateur saisi en lien avec Salah Abdeslam, ont mis en évidence des traces d'échanges via clés USB et la présence de documents de propagande à l'occasion d'examens effectués entre décembre 2024 et janvier 2025. Ces éléments ont alimenté des procédures connexes et des mises en examen liées à des affaires distinctes.
Mesures de soutien et de résilience
À la suite des attentats, l'État et les acteurs associatifs ont développé des dispositifs d'accompagnement des victimes et de préparation à la gestion des crises. Parmi eux figure la création, à Lille, du Centre national de ressources et de résilience (CN2R), destiné à coordonner les actions de soutien, la formation des professionnels et la capitalisation des bonnes pratiques en matière de prise en charge et de gestion de crise.
Commémorations et conséquences institutionnelles
Les attentats ont conduit à des réformes dans les procédures de sécurité, à des actions judiciaires prolongées et à des journées de commémoration nationales et locales. Les investigations et les procédures judiciaires se poursuivent afin d'établir l'ensemble des responsabilités et d'améliorer la prévention de menaces similaires.








