Contexte du conflit
La frappe israélienne sur la prison d'Evin s'inscrit dans le cadre d'un conflit plus large entre Israël et l'Iran, qui a duré 12 jours, débutant le 13 juin 2025. Ce conflit a été marqué par des échanges intensifs de frappes militaires, Israël ciblant principalement des sites militaires, nucléaires et civils en Iran. En réponse, l'Iran a lancé des missiles et drones sur des cibles israéliennes. Le conflit a pris fin grâce à un cessez-le-feu négocié par les États-Unis, effectif depuis le 28 juin 2025.
La frappe de la prison d'Evin
Le 23 juin 2025, Israël a mené une attaque aérienne contre la prison d'Evin à Téhéran. Selon le pouvoir judiciaire iranien, cette attaque a entraîné la mort de 71 personnes. Parmi les victimes, on compte du personnel administratif, des soldats, des détenus, des visiteurs et des habitants vivant à proximité de la prison.
La prison d'Evin est célèbre pour détenir des opposants politiques, ainsi que des étrangers et binationaux accusés d'espionnage, entre autres. Israël a confirmé avoir visé cet établissement dans le cadre de ses opérations militaires.
Détails des dégâts
Les frappes ont causé des destructions significatives, notamment dans les bâtiments principaux de la prison, ainsi que dans une unité de santé et un parloir. Des images diffusées montrent des murs éventrés et des gravats en cours de déblayage. Les autorités iraniennes ont, suite à l'attaque, transféré un nombre indéterminé de prisonniers vers d'autres établissements pénitentiaires.
Réactions internationales
Parmi les détenus, les ressortissants français Cécile Kohler et Jacques Paris, emprisonnés depuis trois ans, n'ont pas été blessés, selon le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Bien que leur sécurité soit assurée, la France a qualifié cette frappe d'inacceptable et considère ces individus comme des otages de l'État iranien.
L'attaque de la prison d'Evin a été largement condamnée à l'international, étant perçue comme une violation du droit international humanitaire, selon un porte-parole de l'ONU. Il a été souligné que l'attaque a également affecté des civils vivant à proximité immédiate du complexe pénitentiaire.