Identification de la victime
Les analyses ADN ordonnées par le ministère public du canton de Vaud ont identifié formellement le corps retrouvé en France comme étant celui d’un habitant de Sainte‑Croix, dans l’ouest de la Suisse, porté disparu le 31 octobre. Les analyses ont été réalisées par le Centre universitaire romand de médecine légale à partir d’échantillons fournis par les autorités françaises.
Découverte et constatations initiales
Un cadavre a été découvert sur les berges de la Saône, dans la commune de Fédry (Haute‑Saône). La dépouille présentait une section au niveau de la taille, était recouverte d’une substance blanche et portait plusieurs lésions : brûlure au dos, plaies sur le crâne, une main, au niveau des cervicales et du tronc.
Résultats d’autopsie et circonstances présumées du décès
Les premiers résultats d’autopsie indiquent que la victime a succombé à une hémorragie liée à une blessure par arme blanche à la poitrine. Les expertises médico‑légales suggèrent que le corps a été sectionné après le décès.
Mesures judiciaires et enquête
Le lendemain de la découverte du corps, une femme domiciliée à Sainte‑Croix a été interpellée par une patrouille des gardes‑frontières et placée en détention en Suisse. Elle était initialement suspectée d’avoir incendié son logement et d’être impliquée dans la disparition de l’homme qui lui louait ce logement. Le ministère public vaudois a indiqué que la personne interpellée est désormais également suspectée d’assassinat. L’instruction se poursuit afin de déterminer notamment les circonstances et le lieu exact du décès.
Coopération transfrontalière
Une coordination entre les autorités françaises et suisses a été mise en place. Côté français, l’enquête est conduite par le tribunal judiciaire de Vesoul ; côté suisse, par les inspecteurs de la police de sûreté et le ministère public du canton de Vaud. Les investigations comprennent des examens médico‑légaux et des analyses d’éléments matériels transmis entre les deux pays.








