Résumé
Le corps d’un homme a été repêché dans la Seine à Charenton-le-Pont. Une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte et des examens médico-légaux ont été ordonnés. Aucune identification n’était disponible au moment des premières constatations et aucun lien formel n’a été établi avec la découverte antérieure de quatre corps à Choisy-le-Roi.
Découverte
Selon le parquet, le cadavre a été repéré le 26 août 2025 vers 13 h par un équipage de la brigade fluviale alors qu’il dérivait au niveau du quai de Charenton, à proximité d’une écluse et du pont Nelson-Mandela. Le corps était en état de décomposition avancé et ne portait, d’après les premières constatations, « pas à première vue de lésions évocatrices de violences ». Aucun document d’identité n’a été trouvé sur la dépouille.
Enquête et examens demandés
Le parquet a confié une enquête en recherche des causes de la mort au commissariat de police de Charenton-le-Pont. Des réquisitions d’autopsie et d’analyses toxicologiques ont été ordonnées pour préciser l’identification et déterminer les circonstances du décès. La brigade criminelle a été informée mais n’était pas saisie de ce dossier, selon les sources citées.
Contexte lié aux découvertes de Choisy-le-Roi
La découverte intervient à proximité, en aval, d’un secteur où quatre corps avaient été repêchés dans la Seine à Choisy-le-Roi le 13 août 2025. Ces quatre victimes avaient été, pour deux d’entre elles, identifiées par comparaison ADN et pour les deux autres à partir du Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Il s’agissait d’un Français de 48 ans domicilié à Créteil, de deux Algériens âgés de 21 ans (dont l’un résidant à Choisy-le-Roi et l’autre sans domicile fixe) et d’un Tunisien de 26 ans sans domicile fixe.
Dans l’enquête sur ces quatre décès, un homme sans domicile fixe d’une vingtaine d’années, Monji H., a été interpellé, mis en examen pour meurtres et placé en détention provisoire. Le parquet a indiqué qu’à ce stade aucune liaison formelle n’était établie entre l’affaire de Choisy-le-Roi et la découverte du corps à Charenton-le-Pont.
Autres éléments et suites attendues
L’association Stop Homophobie a lancé un appel à témoins et s’est constituée partie civile dans l’affaire de Choisy-le-Roi. Le maire de Charenton-le-Pont a indiqué ne pas avoir reçu de signalement de personne disparue sur sa commune en lien avec cette découverte. Les résultats de l’autopsie et des analyses toxicologiques sont attendus pour préciser l’identité de la victime et les causes du décès. Les investigations menées par le commissariat de Charenton-le-Pont se poursuivent.
