Contexte
Les attentats du 13 novembre 2015 ont visé plusieurs lieux de Paris et de sa région, faisant 132 morts et plusieurs centaines de blessés. À l’occasion du dixième anniversaire de ces attaques, des cérémonies nationales et locales ont été organisées tandis que des procédures judiciaires et civiles ont connu des développements liés aux opérations policières intervenues dans les jours qui ont suivi.
Cérémonie nationale et gestes commémoratifs à Paris
La cérémonie d’hommage pour le dixième anniversaire a rassemblé des représentants institutionnels, des associations de victimes et des proches des victimes. Les cloches de Notre-Dame, de la basilique Saint-Denis et de plusieurs autres églises parisiennes ont sonné de manière coordonnée. Des bâtiments et monuments, dont la tour Eiffel et l’Hôtel de Ville, ont été illuminés aux couleurs du drapeau français.
Un jardin mémoriel a été ouvert afin d’identifier les personnes décédées et d’offrir un lieu d’accueil aux survivants et aux familles. Des interventions musicales et une mise en scène d’une allégorie républicaine ont ponctué la commémoration. Des discours ont été prononcés, notamment par des représentants d’associations de victimes.
Hommages locaux
Des commémorations locales se sont tenues dans plusieurs villes. À Marseille, des gerbes ont été déposées sur le parvis de la gare Saint-Charles lors d’un rassemblement organisé par des élus locaux. À Chambéry, la fontaine des Éléphants a été illuminée aux couleurs nationales et des citoyens ont déposé bougies, messages et fleurs.
Immeuble de Saint-Denis et suites judiciaires
Le 18 novembre 2015, le Raid a mené un assaut contre un immeuble situé à l’angle du 48 rue de la République et de la rue du Corbillon à Saint-Denis, où se trouvaient plusieurs membres du commando. L’intervention a été intense et a provoqué des dégâts dans l’immeuble et ses abords.
Des centaines de résidents de l’immeuble et des immeubles voisins ont ensuite déclaré avoir subi des traumatismes physiques et psychologiques ainsi que des dommages matériels. Après des années de recours, un groupe de résidents, représenté par l’avocat Me Méhana Mouhou, a obtenu la reconnaissance de leur statut de victimes directes et une prise en charge financière partielle ou totale de leurs préjudices.
Conclusion
Les commémorations du dixième anniversaire ont été l’occasion de rappeler la mémoire des victimes et d’affirmer la solidarité nationale. En parallèle, la justice et les procédures civiles ont progressivement traité les conséquences des opérations policières, aboutissant pour certains habitants à des reconnaissances et à des indemnisations.








