Contexte et Mobile
Trois hommes, Mickaël Calabrese, Dylan Hoguin, et Benjamin Ardoin, ont été jugés coupables de l'assassinat de Simon Arthuis, un étudiant en informatique de 19 ans, originaire de Tours. Le crime, motivé par le vol de cryptomonnaies de la victime, a eu lieu dans la nuit du 17 au 18 août 2021 à Plancher-Bas, en Haute-Saône. Les cryptomonnaies de la victime étaient estimées à une valeur d'environ 200 000 euros. Le projet meurtrier a été conçu lorsque Simon Arthuis a décidé de se séparer de son compagnon, Mickaël Calabrese, ce qui a entraîné une réaction violente de ce dernier.
Détails du Crime
Le meurtre fut particulièrement brutal. Simon Arthuis a été drogué avant de subir 46 coups de couteau sur la gorge et le haut du corps, puis il a été jeté agonisant dans un étang. Son corps a été découvert immergé.
Procès et Verdicts
Le procès s'est tenu à Vesoul, concluant à de lourdes condamnations :
- Mickaël Calabrese, identifié comme l'instigateur du crime, a reçu une peine de 30 ans de réclusion criminelle, avec une période de sûreté de deux tiers.
- Ses coaccusés, Dylan Hoguin et Benjamin Ardoin, ont été condamnés à 25 ans de prison chacun.
Jonathan Calabrese, frère jumeau de Mickaël, a été condamné à cinq ans d'emprisonnement pour ne pas avoir empêché le meurtre.
Réactions et Appels
Lors du procès, les trois principaux accusés ont admis avoir planifié l'assassinat à partir du mois de mai 2021 mais ont nié être les auteurs des coups de couteau, se rejetant mutuellement la responsabilité. Après le procès, Mickaël Calabrese a encore la possibilité de faire appel, tandis que Benjamin Ardoin a décidé de ne pas le faire pour éviter un nouveau procès douloureux pour les familles impliquées.
Conclusion
Ce cas s'inscrit dans un contexte où les crimes liés au vol de cryptomonnaies sont de plus en plus présents dans les faits divers en France, avec des suspicions de réseaux criminels organisés ciblant les détenteurs de cryptomonnaies. Le verdict de ce procès a été suivi de près par les médias et reflète l'attention croissante portée par les autorités à ce type de criminalité.
Ce tragique événement a mis en lumière la vulnérabilité potentielle des détenteurs de cryptomonnaies face aux menaces physiques, au-delà des dangers habituels de cybersécurité associés à ces actifs numériques.