Contexte et événements récents
Le 5 juin 2025, la Défense civile de Gaza a déclaré qu'au moins 36 personnes avaient été tuées par les forces israéliennes en raison de tirs dans différents endroits de la bande de Gaza. Parmi ces décès, six personnes ont perdu la vie à proximité d'un centre d'aide soutenu par les États-Unis dans le gouvernorat de Rafah, lors d'une distribution d'aide humanitaire. D'après des témoins sur place, les forces israéliennes auraient ouvert le feu alors que des milliers de personnes s'étaient rassemblées autour du site pour accéder à de l'aide, invoquant des menaces par des "suspects".
Réactions et conséquences humanitaires
Parallèlement, l'armée israélienne a récupéré le corps d'un otage thaïlandais, Nattapong Pinta, enlevé lors d'une attaque orchestrée par le Hamas le 7 octobre 2023, date considérée comme le début du conflit actuel, et tué en captivité. L'incident a approfondi les tensions et précipité l'opération militaire actuelle, marquant 20 mois de conflit incessant.
La situation humanitaire dans la bande de Gaza reste critique. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a exprimé ses inquiétudes quant à l'effondrement du système de santé dans la région, en particulier dans le Nord où il n'existe plus aucun hôpital fonctionnel. L'ONU a averti de la menace d'une famine, exacerbée par les restrictions sévères sur l'aide imposées par Israël.
Aspect international et réactions politiques
Israël est soumis à une pression internationale croissante pour mettre un terme au conflit, notamment en raison des conditions humanitaires désastreuses. Une part de ce débat est alimentée par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation controversée qui, bien que soutenue par les États-Unis et Israël, est boycotée par l'ONU en raison de préoccupations sur sa neutralité et ses méthodes.
En fin de journée, des milliers de personnes ont manifesté à Tel-Aviv, exigeant la libération des otages et un cessez-le-feu immédiat. Les efforts diplomatiques pour un accord de paix, médiés par l'Égypte, le Qatar et les États-Unis, n’ont pas encore abouti.
Tensions persistantes et opérations militaires
L'armée israélienne a poursuivi ses opérations dans Gaza-ville, tuant notamment Asa’ad Abou Charia, un chef militaire de Kataeb al-Moudjahidine, lors d'une attaque ciblée. Cette opération et les tensions continues sur le terrain soulignent les défis sécuritaires et diplomatiques persistants auxquels la région est confrontée.
Dans l'ombre de cette crise, un navire humanitaire transportant des militants, dont l'activiste Greta Thunberg, a atteint les côtes égyptiennes en direction de Gaza, symbolisant l'ampleur du soutien et de l'attention internationale envers la situation sur le terrain.