Découverte
Le cadavre d’un homme a été retrouvé sur les berges de la Saône à Fédry, commune de Haute‑Saône, le 1er novembre 2025. La découverte a été faite par un pêcheur. Le parquet de Vesoul a ouvert une enquête pour assassinat.
État du corps et constatations médico‑légales
Le corps était sectionné au niveau de la taille et partiellement recouvert d’une substance blanche. La victime ne portait qu’un caleçon. Les constatations initiales ont relevé une brûlure au niveau du dos ainsi que plusieurs plaies au crâne, à une main, au niveau des cervicales et du tronc.
Une autopsie a été pratiquée le 3 novembre 2025. Selon les premiers résultats rendus publics, la cause du décès serait une hémorragie liée à une plaie par arme blanche en région thoracique gauche. Certaines coupures paraissent avoir été infligées après le décès. Des plaies sur les mains ont été qualifiées d’évocatrices de lésions de défense.
Enquête et interpellation
Les autorités françaises ont ordonné des expertises complémentaires, notamment des analyses de la substance blanche retrouvée sur le corps ainsi que des comparaisons ADN pour procéder à l’identification formelle de la victime.
Une femme de 39 ans, domiciliée à Sainte‑Croix dans le canton de Vaud (Suisse), a été interpellée le 2 novembre 2025 par les gardes‑frontières suisses puis placée en détention provisoire. Elle fait l’objet d’une instruction pénale en Suisse et est soupçonnée, selon les autorités vaudoises, d’avoir incendié son logement au moment de son arrestation. Les autorités françaises indiquent qu’aucune arrestation liée à l’affaire n’a été réalisée sur le territoire français à ce stade.
Identification de la victime et coopération transfrontalière
Les premiers éléments de l’enquête ont rapproché la découverte du cadavre d’une disparition signalée en Suisse : un homme de 75 ans domicilié à Sainte‑Croix a été porté disparu et pourrait correspondre à la victime retrouvée à Fédry. Des comparaisons ADN sont en cours afin de confirmer ou d’infirmer cette hypothèse.
Une coordination entre les autorités françaises (tribunal judiciaire de Vesoul, gendarmerie) et suisses (police cantonale vaudoise, services d’enquête) a été mise en place pour conduire les investigations.
Situation procédurale
L’enquête judiciaire se poursuit des deux côtés de la frontière. Les éléments disponibles à ce stade comprennent les constats médico‑légaux initiaux, la mise en détention provisoire d’une personne en Suisse et des analyses en cours (ADN, toxicologie et examen de la substance retrouvée sur la dépouille). Aucune décision judiciaire définitive relative à la responsabilité pénale n’a été rendue publiquement à ce stade.








