Faits
Des vidéos diffusées en juillet ont montré des adolescents à proximité d'une vache gravement blessée et d'un veau. Sur ces images, l'animal apparaît au sol dans une mare de sang tandis que des jeunes sont visibles à proximité. Selon la commandante Sophie Shushi, on entend des propos tels que « on a tué ta mère » et des tirs sont perçus sur certaines séquences. Les vidéos ont été retirées des plateformes peu après leur diffusion.
Interpellations et procédures judiciaires
Après des investigations, quatre adolescents âgés de 15 et 16 ans ont été interpellés fin octobre et placés en garde à vue à des moments distincts (trois lors d'une première vague d'interpellations, un quatrième le lendemain). Ils ont ensuite été relâchés. Le parquet d'Ajaccio a ouvert une enquête pour « actes de cruauté et sévices graves ayant entraîné la mort ». Selon la gendarmerie, les personnes mises en cause ont reconnu tout ou partie des faits.
Enquête et éléments matériels
Des perquisitions ont été menées et des téléphones portables ont été saisis afin d'analyser les images et les échanges susceptibles d'établir les responsabilités. Les gendarmes poursuivent les vérifications pour préciser le rôle de chacun et la chronologie des faits. Au stade des communiqués, le propriétaire des bovins n'a pas été identifié publiquement.
Contenu des vidéos et constatations
Les autorités décrivent des images montrant des adolescents « éclaboussés de sang », la vache « au sol » et des actes de mise à mort visibles sur plusieurs séquences, y compris un épisode où le veau semble abattu. L'enquête devra confirmer la nature exacte des actes, l'auteur de chaque geste et la responsabilité pénale de chacun.
Suite de la procédure
L'instruction en cours vise à reconstituer les circonstances précises des faits, à identifier le propriétaire des animaux et à déterminer la qualification juridique des infractions. Les investigations comprennent l'exploitation des éléments numériques saisis, des auditions et des confrontations éventuelles.
Réactions et contexte
Des messages de dénonciation ont circulé sur les réseaux sociaux après la diffusion des vidéos, provoquant une mobilisation et des signalements aux autorités. Les services judiciaires et la gendarmerie centralisent les éléments reçus pour instruire la procédure et informer le parquet d'éléments nouveaux.








