Contexte de l'événement
Le samedi matin, une embarcation transportant des migrants a tenté de rejoindre la Grande-Bretagne depuis la France. Selon la préfecture du Pas-de-Calais, le bateau a fait demi-tour et est revenu vers la plage d’Équihen, située dans le nord de la France. À son arrivée, un homme a été retrouvé en arrêt cardio-respiratoire à bord de l’embarcation. Malgré l’intervention des sapeurs-pompiers, il a été déclaré décédé.
Enquête en cours
Une enquête a été ouverte sous l’autorité du procureur afin de déterminer les circonstances précises du décès.
Statistiques et contexte migratoire
Avant cet incident, dix-sept personnes étaient mortes en 2025 en tentant de traverser la Manche pour rejoindre l’Angleterre, selon le ministère français de l’Intérieur.
Accord franco-britannique
Le 10 juillet, la France et le Royaume-Uni ont trouvé un accord sur la gestion migratoire. Ce protocole prévoit, pour chaque renvoi en France d’un migrant arrivé clandestinement au Royaume-Uni, que le Royaume-Uni accepte en contrepartie un migrant se trouvant en France et justifiant de liens avec ce pays. Par ailleurs, la France a exprimé la volonté de faire évoluer la doctrine d’intervention des forces de l’ordre en mer afin de pouvoir intercepter, jusqu’à 300 mètres des côtes, les embarcations communément appelées « taxi-boats » qui embarquent des migrants en mer pour contourner les contrôles sur les plages.
Interventions en mer et droit international
Selon le droit international de la mer, une fois qu’une embarcation est engagée en mer, l’action des autorités se limite normalement au sauvetage. Les opérations d’interception sont limitées afin de réduire les risques de noyade lors d’interventions. Toutefois, des images diffusées le 4 juillet par la BBC montrent des forces de l’ordre françaises intervenant dans l’eau, près de la plage, et crevant un canot pneumatique transportant des migrants.
Perspectives
Les traversées de la Manche par des migrants en situation irrégulière demeurent un sujet de préoccupation pour les autorités françaises et britanniques. Les discussions et les adaptations des protocoles d’intervention témoignent de la complexité de la gestion de ces tentatives de passage maritime.