Taxe sur les plus-values financières
La taxe sur les plus-values financières doit entrer en vigueur le 1er janvier 2026. Un régime transitoire a été adopté par le gouvernement en comité restreint pour permettre sa mise en œuvre malgré l'allongement des négociations budgétaires. En cyclicalité, la taxe est estimée générer environ 500 millions d'euros une fois stabilisée.
Le mécanisme prévoit en principe un prélèvement à la source effectué par l'établissement financier au moment de la cession d'un produit financier (option par défaut dite "opt-in"). Les contribuables pourront toutefois choisir un "opt-out" : dans ce cas la banque n'opère pas de retenue et le vendeur doit déclarer lui-même les plus-values dans sa déclaration d'impôt. Pendant la période transitoire comprise entre le 1er janvier et l'adoption formelle de la loi, les banques n'appliqueront pas le prélèvement sauf demande expresse du client, ce qui laissera la charge de la déclaration au contribuable.
Appel de fonds de l'Organisation des Nations unies pour 2026
L'Organisation des Nations unies a réduit son appel de fonds pour 2026 à 23 milliards de dollars, après un objectif plus élevé l'année précédente. Les ressources disponibles ont diminué, ce qui conduit les agences onusiennes à prioriser les interventions.
Dans son plan pour 2026, l'ONU identifie environ 87 millions de personnes comme prioritaires pour des interventions vitales ; elle estime par ailleurs que près de 250 millions de personnes ont besoin d'une aide urgente. L'organisation indique souhaiter assister 135 millions de personnes si les financements le permettent, pour un coût estimé à 33 milliards de dollars. Une partie importante de la demande de financement concerne les territoires palestiniens occupés, notamment la bande de Gaza. Le Soudan et la Syrie figurent parmi les autres zones de la programmation principale.
Les agences humanitaires et certaines organisations non gouvernementales ont signalé que la baisse des contributions contraint à des choix d'allocation des moyens et à des réductions de couverture opérationnelle.
Projet de loi de finances 2026 et réactions des acteurs économiques (France)
Le projet de loi de finances (PLF) pour 2026 a donné lieu à des arbitrages et à des désaccords entre chambres parlementaires. La chambre haute a adopté une version de la partie recettes allégeant d'environ 8 milliards d'euros les nouvelles recettes prévues initialement, notamment en supprimant une contribution exceptionnelle et en modifiant des dispositifs relatifs aux holdings.
Plusieurs organisations représentatives des entreprises ont exprimé des préoccupations sur l'impact des mesures proposées sur l'investissement, la compétitivité et la visibilité réglementaire des entreprises. Elles ont évoqué des pistes d'action incluant des réformes de long terme sur la fiscalité du patrimoine, des mesures de soutien à l'exportation et des actions ciblées en matière d'innovation et de décarbonation.
Parallèlement, le rejet en première lecture de la partie "recettes" du PLF a des répercussions sur d'autres secteurs : les acteurs de l'insertion par l'activité économique (IAE) ont alerté sur le risque d'une baisse des crédits pouvant atteindre 15 % et sur la suppression possible d'environ 60 000 parcours d'accompagnement, selon les projections avancées par des réseaux associatifs régionaux.
Budgets communaux : exemples d'Écaussinnes et de Huy
Écaussinnes
Le Collège d'Écaussinnes a présenté les grandes lignes de son budget communal 2026 en indiquant la volonté de préserver la fiscalité pour les contribuables tout en adaptant certains tarifs. La commune signale un besoin d'ajuster la taxe déchets après la communication par l'opérateur HYGEA du montant de la cotisation 2026, ce qui a créé un écart de financement évalué à 315 000 euros. Les autorités prévoient de maintenir les acquis sociaux du personnel communal et de prioriser des crédits pour des actions sociales et environnementales (campagne de stérilisation des chats errants, activités pour seniors, primes énergie, réhabilitation, végétalisation des cours d'école, modernisation de l'éclairage public, suivi de la qualité de l'air autour d'un zoning pétrochimique).
Huy
La Ville de Huy présente un budget 2026 qui reprend des mesures d'adaptation aux évolutions des recettes, notamment en lien avec la transition du parc nucléaire. La commune a constitué un fonds d'anticipation pour le dossier nucléaire et prévoit de poursuivre des grands chantiers tout en réalisant des économies de fonctionnement et de personnel par non-remplacement de certains départs à la retraite.
Le budget prévoit un excédent prévisionnel d'environ 1,1 million d'euros et des économies sur les consommations d'énergie et l'éclairage public. Pour financer la construction d'une nouvelle cité administrative et réduire l'impact d'un emprunt, la municipalité envisage la mise en vente de plusieurs bâtiments occupés actuellement par des services communaux, sous réserve d'une dérogation auprès de l'autorité régionale de gestion. La commune prévoit également des arbitrages sur les infrastructures sportives, des travaux de voirie, des rénovations scolaires et des aménagements touristiques et culturels.
Contentieux lié au transfert d'Emiliano Sala
Une procédure civile oppose Cardiff City et le FC Nantes au sujet des conséquences financières du décès du joueur Emiliano Sala, survenu lors d'un accident aérien en janvier 2019. Le tribunal de commerce de Nantes devait rendre sa décision concernant ce contentieux le 30 mars 2026.
Les parties présentent des positions divergentes : Cardiff City réclame réparation pour des pertes de revenus, alléguant une organisation du vol impliquant un agent et une responsabilité liée à la sécurité du transport ; le FC Nantes conteste l'imputation de responsabilité et rappelle des condamnations pénales prononcées au Royaume-Uni à l'encontre de l'organisateur du vol. Des décisions antérieures d'instances sportives ont considéré que le transfert était finalisé au moment du décès et ont ordonné le paiement d'une partie du solde de transfert.
Mesure technique relative aux airbags Takata (France)
Les autorités ont renforcé les contrôles visant les véhicules équipés d'airbags défectueux du fabricant Takata. À compter du 1er janvier, la vérification systématique lors du contrôle technique des véhicules identifiés en statut "stop drive" entraînera une contre-visite automatique lorsque l'airbag présente un risque pour la sécurité. Des incidents mortels récents dans des territoires d'outre-mer ont motivé l'intensification des mesures de contrôle et de réparation.








