Contexte
Jean Pormanove, de son vrai nom Raphaël Graven, était présent dans des vidéos diffusées en direct sur la plateforme Kick dans lesquelles il faisait l'objet de brimades, d'insultes et d'épreuves organisées par d'autres animateurs de la chaîne. Selon les informations publiques, il est décédé lors d'une diffusion en direct à la mi-août 2025.
Déclarations de Safine Hamadi
Safine Hamadi, animateur de 23 ans ayant participé à la chaîne avec Owen Cenazandotti (alias Naruto), a accordé un entretien enregistré le dimanche et diffusé début septembre 2025 sur RTL. Il a nié toute maltraitance volontaire à l'encontre de Jean Pormanove et déclaré : « Ce n'est pas moi qui ai tué (Jean Pormanove), aucun de nous ne l'a tué ». Il a affirmé que « tout était consenti » et que Jean Pormanove était « libre ». Hamadi a expliqué que les réactions de Jean Pormanove, parfois vives, étaient mises en scène afin de rendre les vidéos « spectaculaires » et d'accroître la visibilité de la chaîne.
Hamadi a indiqué percevoir, comme Jean Pormanove, un montant mensuel de 6 000 euros pour son rôle d'« acteur » dans ces vidéos et a précisé que la chaîne était administrée par Owen Cenazandotti.
Enquête et autopsie
Le parquet de Nice a ouvert une enquête sur le décès de Jean Pormanove. Une autopsie a été réalisée et a exclu « l'intervention d'un tiers » dans ce décès, selon les communiqués rendus publics.
Réactions de la famille
La mère de Jean Pormanove a déclaré, dans une émission diffusée fin août 2025, avoir reçu un message de son fils indiquant qu'il se sentait « séquestré avec leur concept de merde ». Elle a ajouté qu'au téléphone il l'avait rassurée en lui disant : « Ça va, t'inquiète pas » et qu'il ne se disait pas en danger.
Enquête antérieure et procédure
Une première enquête avait été ouverte fin 2024 après la diffusion par Mediapart de vidéos issues de la chaîne. Cette enquête avait conduit au placement en garde à vue d'Owen Cenazandotti et de Safine Hamadi, qui ont ensuite été relâchés sans poursuites à l'issue de cette phase d'instruction, selon les informations rendues publiques.
Positions des autres protagonistes
Selon le parquet, Jean Pormanove et un autre protagoniste des vidéos, surnommé Coudoux, avaient fermement contesté être victimes de violences, affirmant que certaines séquences constituaient des « mises en scène » destinées à attirer l'attention et à générer des dons des internautes lors de défis en direct.
Situation actuelle
Les éléments rendus publics mentionnent une enquête ouverte par le parquet et une autopsie excluant une intervention extérieure. Les déclarations de Safine Hamadi et les témoignages rendus publics constituent une partie des éléments cités dans les médias et par les autorités. Toute évolution de l'enquête ou de la procédure relève des autorités judiciaires compétentes.