Contexte de l'incident
Le 10 juin, Mélanie, une surveillante de collège âgée de 31 ans, a été poignardée à mort par un élève dans la ville de Nogent, située en Haute-Marne. L'agression s'est produite à l'entrée du collège Françoise-Dolto, à un moment où des gendarmes effectuaient un contrôle inopiné des sacs des élèves afin de rechercher d'éventuelles armes blanches. Au cours de cet événement tragique, un gendarme a également été blessé à la main.
Conséquences judiciaires
Le suspect, un collégien de 14 ans, a été immédiatement interpellé après les faits. Il a été mis en examen pour meurtre aggravé, notamment en raison du fait que la victime occupait une fonction de service public. En raison de sa minorité, l'élève encourt une peine maximale de 20 ans de prison. Lors de sa garde à vue, le suspect a avoué avoir voulu tuer une surveillante, choisie aléatoirement, et a affirmé n'avoir aucun grief particulier envers la victime.
Retentissement national
Cet incident a eu un large écho à travers la France, particulièrement dans les milieux politique et éducatif. À la suite de cette agression, le président Emmanuel Macron a souligné la « désinhibition de la violence » et a évoqué la nécessité de réglementer l’accès des jeunes aux réseaux sociaux, en promettant une limitation de leur utilisation aux moins de 15 ans.
Hommages et distinctions
À titre posthume, Mélanie a été décorée de la Légion d'honneur, distinction officialisée par le Journal officiel le mardi 24 juin. Le ministère de l'Éducation nationale avait également annoncé qu'elle recevrait le titre de commandeur des Palmes académiques, en reconnaissance de son engagement professionnel. Par ailleurs, le statut de pupille de la Nation sera attribué à son enfant.
Les funérailles de Mélanie ont eu lieu le 17 juin, dans la stricte intimité familiale, à Sarcey, un village voisin de Nogent, où elle résidait.