Découverte et Enquête
Le jeudi 5 juin 2025, des inscriptions à caractère antisémite ont été découvertes sur les murs extérieurs de l'école primaire Louise Michel, située au Havre, dans le département de la Seine-Maritime, en Normandie. Ces graffitis incluent des expressions telles que "Nike Israel" et "BZ les sionistes", ce qui a suscité une forte réaction de la part des autorités locales.
Suite à cette découverte, la procureure de la République du Havre, Soizic Guillaume, a annoncé l'ouverture d'une enquête, laquelle a été confiée au commissariat local avec pour mission d'identifier et d'appréhender les responsables de ces actes. L'Éducation nationale a également déposé une plainte officielle concernant ces incidents. La mairie du Havre a appuyé cette démarche en indiquant qu'un dépôt de plainte était également en cours de leur côté.
Contexte National
Ce type d'incidents n'est pas isolé en France, avec une augmentation notable des actes antisémites ces dernières années. En 2024, 1 570 actes antisémites ont été répertoriés en France, un chiffre resté stable par rapport à l'année précédente, mais en forte hausse depuis 2022, selon le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).
Par ailleurs, des événements similaires ont été signalés dans d'autres régions, comme à Chambéry en Savoie, où des tags antisémites ont été découverts sur plusieurs bâtiments publics, et à Paris, où le Mémorial de la Shoah ainsi que plusieurs synagogues ont été victimes de vandalisme avec de la peinture verte. De telles actions suscitent régulièrement l'indignation et la condamnation à travers tout le spectre politique et renforcent les appels à une vigilance accrue contre toute forme de discrimination raciale ou religieuse.
Réponses des Autorités
L'État et ses institutions se mobilisent face à ces actes de vandalisme, notamment à travers l'ouverture d'enquêtes systématiques pour tenter d'identifier et de poursuivre les auteurs. Le ministre de l'Intérieur a rappelé l'importance de lutter contre l'antisémitisme en France, soulignant que ces actes représentent toujours une part significative des incidents antireligieux dans le pays.