Introduction
Une vaste opération menée par les autorités françaises a conduit à l'arrestation de plusieurs membres d'un réseau criminel opérant dans la cité de la Castellane, à Marseille. Ce réseau, considéré comme l'un des plus importants du narcotrafic français, brassait des millions d'euros par an grâce à ses activités illégales.
Les Arrestations
Le 24 avril, 21 personnes liées à ce réseau ont été arrêtées dans la région marseillaise et en Moselle. Cette opération s'inscrit dans le cadre des actions du gouvernement français pour lutter contre le narcobanditisme, en particulier dans les quartiers nord de Marseille. Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a décrit cette opération comme un coup porté au « haut du spectre » du trafic de stupéfiants à Marseille.
Détention des Suspects
Sur les 21 personnes interpellées, seize ont été déférées devant les autorités, cinq placées en détention provisoire et une sous contrôle judiciaire. Les dix autres sont en cours de jugement. Ces arrestations visent les « hauts responsables » présents sur le territoire national, bien que certains des leaders soient toujours en fuite à l'étranger.
Le Réseau et ses Activités
Le groupe criminel opérait depuis plusieurs années à la Castellane et était impliqué dans le trafic de stupéfiants, le blanchiment d'argent, les extorsions, ainsi que la gestion coercitive de la sécurité et du management de personnalités influentes. Avant les opérations de police accrues lancées en 2024, le réseau générait entre 30 et 40 millions d'euros par an, chiffre réduit à 15 millions d'euros avec l'intensification des interventions policières.
Le Cerveau du Réseau
Mohamed Djeha, alias "Mimo", était une figure centrale de ce réseau. Arrêté en juin 2023 en Algérie, il avait précédemment été condamné en France à de lourdes peines. Son contrôle persistant sur l'organisation s'exerçait depuis l'étranger, avec des consignes transmises à sa famille, dont son frère Rachid, encore recherché.
Conclusion
Cette opération démontre l'engagement des autorités françaises à démanteler les réseaux de narcotrafic qui sévissent dans la région. Les autorités poursuivent leurs efforts pour appréhender les têtes dirigeantes opérant depuis l’étranger afin de neutraliser ces organisations criminelles de manière efficace.
En dépit de ces succès, comme l’a souligné le procureur de la République Nicolas Bessone, cette lutte complexe contre le narcotrafic à Marseille et ses environs nécessite une stratégie coordonnée pour contrer la logistique bien rodée de ces organisations mafieuses.