Contexte
En juin, une cour d’appel fédérale aux États-Unis a autorisé le président Donald Trump à conserver le contrôle du déploiement des troupes de la Garde nationale à Los Angeles. Cette décision intervient en réponse à des manifestations ayant éclaté dans la ville en réaction à une série d'interpellations musclées de sans-papiers par la police fédérale de l'immigration (ICE). Le président Trump a justifié le déploiement comme une mesure nécessaire pour rétablir l'ordre et protéger les bâtiments et fonctionnaires fédéraux.
Décision de la cour d’appel
Le jugement unanime, rendu par trois juges de la cour de San Francisco, affirme que l'absence de consultation formelle avec le gouverneur de Californie ne diminue pas l'autorité légale du président d'utiliser la Garde nationale. Le tribunal a statué que Donald Trump pouvait légalement ordonner la mobilisation de 4 000 membres de la Garde nationale pour une période de 60 jours.
Réactions
Le président Trump a salué la décision en la qualifiant de "GRANDE VICTOIRE", indiquant sur son réseau Truth Social que la protection des citoyens et des villes américaines incombe au gouvernement fédéral si les capacités locales font défaut.
De son côté, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a contesté cette décision, rappelant que la fédéralisation de la Garde nationale sans l'accord du gouverneur est une première depuis 1965. Il a exprimé son mécontentement, dénonçant l'usage des soldats américains contre les citoyens, et affirmant que cette décision usurpe l'autorité locale.
Contexte historique
La mobilisation de la Garde nationale sans l'autorisation du gouverneur de l'État est un événement exceptionnel, le précédent remontant à 1965. L'impact de cette décision reflète les tensions persistantes entre les autorités fédérales et étatiques sur la gestion des manifestations et la politique migratoire.
Conclusion
La décision de la cour d'appel fédérale de permettre au président Trump de mobiliser la Garde nationale à Los Angeles a suscité des réactions contrastées, mettant en lumière le débat sur l'autorité fédérale par rapport à l'État en matière de maintien de l'ordre. Les manifestations, bien que parfois violentes, n'ont pas provoqué de morts, mais ont souligné les désaccords profonds concernant la gestion de la politique migratoire aux États-Unis.