Contexte de la disparition
Le petit Émile, âgé de deux ans et demi, a disparu le 8 juillet 2023 dans le hameau du Haut-Vernet, situé dans les Alpes-de-Haute-Provence. Il était sous la garde de ses grands-parents maternels, Anne et Philippe Vedovini, pour les vacances d'été. La famille Vedovini, connue pour ses convictions catholiques traditionalistes et son mode de vie discret, possède une résidence secondaire dans ce hameau où ils passent leurs vacances depuis de nombreuses années.
Enquête et arrestations
En mars 2024, des ossements appartenant à Émile ont été découverts par une randonneuse à une distance d'environ un kilomètre et demi du point de sa disparition. Cette découverte a relancé l'enquête sur la disparition du garçonnet. Le 25 mars 2024, un développement significatif est survenu avec la mise en garde à vue des grands-parents d’Émile, ainsi que de son oncle et sa tante, par les forces de la gendarmerie sous les chefs d'accusation d'homicide volontaire et de recel de cadavre.
Les véhicules du grand-père, soigneusement emballés pour limiter la contamination et faciliter l'analyse, ont été saisis lors d'une perquisition dans leur domicile de La Bouilladisse, en Provence, pour des investigations supplémentaires par la police technique et scientifique.
Profil de la famille
La famille Vedovini est décrite comme vivant « en autarcie », avec un mode de vie discret et peu commun dans leur commune d’origine, La Bouilladisse. Le grand-père, Philippe, âgé de 59 ans, est kinésithérapeute et ostéopathe. Il est également lié à une enquête sur d'anciennes accusations de violences commises dans un groupe religieux au début des années 1990, bien qu'il n'ait pas été mis en examen.
Réactions et implications
Depuis la disparition d’Émile, la famille a fait face à une attention médiatique accrue et à des spéculations sur leur mode de vie et les circonstances de la disparition de l'enfant. Le grand-père a régulièrement exprimé son mécontentement envers les représentations médiatiques de sa famille, décrivant celles-ci comme inexactes.
Les tensions au sein de la famille sont également reconnues, avec des références à des dissensions qui se sont intensifiées lors des événements tragiques, comme le révèle Anne Vedovini. Lors des obsèques d'Émile, les grands-parents ont affirmé leur ignorance des circonstances précises ayant mené à la disparition de leur petit-fils tout en se disant prêts à accueillir la vérité des investigations.
Suite des procédures judiciaires
Cette enquête est toujours en cours, avec des gardes à vue initialement prévues pour une durée de 48 heures. Les conclusions futures dépendront des résultats des analyses et des investigations menées par la gendarmerie sous la tutelle des procureurs d'Aix-en-Provence.