Introduction
Après ses 100 premiers jours en fonction, Donald Trump continue de montrer un intérêt marqué pour son prédécesseur, Joe Biden. Depuis son investiture le 20 janvier, de nombreux événements et déclarations démontrent une fixation continue sur Biden, que Trump considère comme son meilleur ennemi politique.
Contexte économique
Lors d'une déclaration sur le réseau Truth Social, Donald Trump a attribué le recul du produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre à ce qu'il a décrit comme un "reliquat" économique laissé par Biden. Cette assertion a été faite malgré une contraction économique principalement due à une montée des importations anticipant les droits de douane promus par Trump. Il a même suggéré que les performances économiques des prochains mois seraient encore influencées par Biden.
Fréquence des références à Biden
Selon le New York Times, Trump a mentionné Biden environ six fois par jour depuis qu'il est en poste. Même des figures conservatrices influentes, telles que Dave Portnoy, ont exprimé leur lassitude face à cette rhétorique récurrente. Portnoy a comparé le marché boursier à une conséquence directe des actions de Trump, tout en exprimant sa patience pour une éventuelle amélioration.
Stratégies politiques et déclarations
Professeur Joseph Grieco de l'université Duke a fait remarquer que Trump continue de blâmer Biden pour ses propres défis économiques et de politique étrangère. Cela semble être une stratégie de diversion face aux problèmes actuels de son administration. Durant un rassemblement dans le Michigan, Trump a utilisé des surnoms péjoratifs pour désigner Biden, le qualifiant tour à tour de "Joe l'endormi" ou "Joe l'escroc".
Impact médiatique et perception publique
Trump a étendu ses critiques à divers sujets, notamment sur le coût élevé des produits alimentaires, les questions d'immigration, et bien d'autres sujets nationaux et internationaux. Ces commentaires sont souvent relayés sur les réseaux sociaux par ses partisans. Contrairement à son adversaire, Joe Biden a rarement mentionné Trump, préférant le surnommer "l'autre gars" lors de ses propres discours.
Conclusion
Les 100 premiers jours de Donald Trump au pouvoir ont été fortement marqués par une focalisation constante sur son prédécesseur, Joe Biden. Cette stratégie de communication, bien que possiblement efficace pour mobiliser sa base, pourrait avoir des limites à long terme selon certains analystes. Le paysage politique entre les deux figures reste tendu, entretenant une dynamique de rivalité qui persiste sur le terrain politique américain.