Déclaration
Le 24 novembre 2025, Emmanuel Grégoire, candidat du Parti socialiste à la mairie de Paris, a déclaré sur France Inter avoir été victime de violences sexuelles durant son enfance. Il a indiqué qu’il avait subi ces faits lorsqu’il était en CM1, "pendant plusieurs mois", dans le cadre d’activités périscolaires au sein d’une piscine municipale. Il a précisé que ces faits sont désormais couverts par la prescription.
Contexte
La prise de parole de M. Grégoire intervient alors que plusieurs enquêtes ont été ouvertes à Paris concernant des faits à caractère sexuel commis en milieu scolaire et périscolaire. Selon ses déclarations, seize animateurs parisiens ont été suspendus en 2025 pour des faits à caractère sexuel. La ville de Paris a annoncé des mesures visant la protection des enfants, dont la création d’un poste de défenseur des enfants rattaché à la maire.
Objectifs déclarés
M. Grégoire a déclaré vouloir contribuer à la libération de la parole des victimes et améliorer la prise en compte des signalements. Il a formulé plusieurs propositions et demandes publiques, notamment :
- faciliter le recueil de la parole des enfants par les familles et les institutions ;
- renforcer la prévention par l’accompagnement des enfants et la formation des adultes encadrants ;
- suspendre immédiatement tout acteur périscolaire suspecté de violences sexuelles ;
- engager, selon ses termes, un "combat sociétal et judiciaire" contre la pédocriminalité et le sentiment d’impunité.
Cadre institutionnel et suite
Dans son intervention, il a expliqué ne pas avoir porté plainte en raison de la prescription et de difficultés personnelles à l’époque. Il a annoncé son intention de faire de la lutte contre les violences sexuelles envers les enfants un axe de son engagement politique. La déclaration s’inscrit dans un débat public et des procédures administratives et judiciaires en cours concernant des faits similaires en milieu scolaire et périscolaire.








