Constat et principales projections
Une étude commandée par l'Alliance globale de l'éolien en mer (GOWA) et réalisée par le centre de réflexion Ember projette que la capacité installée mondiale d'éoliennes en mer pourrait augmenter de 83 gigawatts en 2024 à 238 gigawatts en 2030. La capacité de 83 gigawatts, telle que mesurée en 2024, est estimée capable d'alimenter jusqu'à 73 millions de foyers.
Cadre international et objectif de la COP
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a indiqué que la croissance des énergies renouvelables dans leur ensemble ralentissait, et a jugé difficile l'atteinte de l'objectif de tripler la capacité de production des renouvelables d'ici 2030, objectif fixé lors de la COP28. L'étude commandée par GOWA fournit une projection spécifique à l'éolien en mer dans ce contexte général.
Situation aux États-Unis
Le rapport relève des interruptions de chantiers et une réduction des perspectives pour les investisseurs aux États-Unis depuis le début de l'année. Sur la période 2025–2029, Ember projette que les États-Unis pourraient construire 5,8 gigawatts d'éolien en mer, contre un objectif de 30 gigawatts fixé par l'administration américaine en 2021.
Progrès et écarts par pays
Selon le rapport, certains pays entreront en deçà de leurs objectifs nationaux. Le Japon et la Corée du Sud sont cités comme devant atteindre environ un tiers de leurs objectifs d'ici 2030. Le document indique par ailleurs que 88 États possédant un littoral propice à l'installation d'éoliennes en mer n'ont pas encore fixé d'objectifs chiffrés.
Cas du Brésil et événements internationaux
Le rapport mentionne le Brésil parmi les pays sans objectif chiffré pour l'éolien en mer. Le pays ne comptait pas, au moment de l'étude, d'installations en mer le long de ses quelque 7 000 kilomètres de côtes. Le Brésil est également identifié comme pays hôte d'une conférence internationale à venir (COP30).
Enjeux et incertitudes
Le développement effectif de l'éolien en mer dépend de décisions politiques, de la disponibilité d'investissements, de la conduite des chantiers et des cadres réglementaires nationaux. Ces facteurs peuvent expliquer la divergence entre projections globales favorables et objectifs nationaux inatteints ou retardés. Les projections citées reposent sur des hypothèses sectorielles et nationales intégrées par les auteurs de l'étude.
Éléments factuels cités
L'étude fournit des estimations chiffrées de capacité par période et identifie des écarts entre objectifs nationaux et trajectoires projetées. Elle signale également l'existence d'États côtiers sans objectifs chiffrés et des perturbations de projets dans certains pays.








