Faits
Une voiture a explosé en début de soirée près du Fort Rouge, dans le vieux quartier de New Delhi. Des services hospitaliers ont indiqué qu’au 12 novembre le bilan s’élevait à 12 morts et plus de 30 blessés, Ritu Saxena, responsable médical de l’hôpital LNJP, ayant fait état de ces chiffres. Un bilan antérieur faisait mention de huit morts et d’une vingtaine de blessés.
Circonstances et constatations
L’explosion est intervenue en pleine circulation et a entraîné l’incendie de véhicules à proximité. Des témoins ont rapporté que des personnes et des véhicules ont été pris par les flammes. Les autorités ont précisé qu’elles n’avaient pas formellement établi l’origine de la déflagration et qu’elles attendaient les résultats des analyses médico-légales.
Enquête et actions des autorités
L’enquête a été confiée à l’Agence nationale d’enquête (NIA), chargée de la lutte antiterroriste en Inde. Des agents ont procédé à des vérifications visant notamment à établir la présence d’explosifs dans la carcasse du véhicule. Le ministère de l’Intérieur a indiqué que l’enquête était conduite dans le cadre des lois relatives à la lutte contre le terrorisme.
La police a également annoncé, quelques heures avant l’explosion, l’arrestation de plusieurs personnes présentées comme membres d’une organisation criminelle et la saisie d’engins explosifs et de fusils d’assaut. Les autorités ont indiqué que les personnes interpellées étaient liées à Jaish-e-Mohammed et à Ansar Ghazwat-ul-Hind, deux groupes classés par l’Inde comme organisations terroristes.
Réactions officielles
Le Premier ministre Narendra Modi a qualifié l’événement de "complot" et a déclaré que les agences compétentes feraient la lumière sur les faits. Le ministre de l’Intérieur, Amit Shah, a présidé une réunion sur la sécurité et a déclaré que les responsables seraient recherchés et traduits en justice.
Contexte
Les autorités indiennes ont indiqué que, si une origine criminelle était confirmée, cette attaque serait la plus importante depuis une attaque survenue le 22 avril dans la partie indienne du Cachemire, qui avait fait 26 morts. À la suite de cet incident d’avril, New Delhi avait attribué la responsabilité au Pakistan, accusation démentie par Islamabad, et des échanges militaires avaient eu lieu en mai.
Mesures de sécurité
Les autorités ont annoncé un renforcement des mesures de sécurité dans plusieurs secteurs de la mégapole. Les services compétents poursuivent les examens médico-légaux et les investigations afin d’établir les circonstances exactes de l’explosion.








