Découverte et intervention

Le 11 novembre 2025, les autorités roumaines ont été informées de l'impact au sol d'un objet aérien à environ 5 kilomètres au sud de la frontière, dans le nord du département de Tulcea. Le ministère roumain de la Défense a indiqué que des équipes militaires se sont rendues sur place et ont signalé la présence de « possibles fragments de drone ». La zone a été sécurisée et des recherches ont été lancées.

Les services régionaux d'urgence ont reçu un appel signalant la chute possible d'un objet. À leur arrivée, les pompiers ont constaté que l'impact avec le sol n'avait pas provoqué d'incendie. Un message d'alerte a été diffusé à la population locale.

Contexte des événements

Les objets retrouvés ont été signalés à la suite d'attaques aériennes rapportées contre le port ukrainien d'Izmail, où plusieurs explosions ont été enregistrées. Les autorités roumaines ont fait état de la possibilité d'un lien entre ces attaques et les fragments découverts sur le sol roumain, sans établir formellement une responsabilité.

Réactions et mesures précédentes

Le président de Bucarest, Nicusor Dan, a qualifié l'incident d'accidentel en indiquant qu'un phénomène similaire s'était déjà produit par le passé.

Parmi les éléments de contexte pertinents figurent : en février, Bucarest a adopté une loi autorisant l'abattage de drones violant l'espace aérien roumain ; en septembre, l'ambassadeur russe en Roumanie avait été convoqué après l'intrusion d'un drone ; en octobre, l'Union européenne a dénoncé des violations de l'espace aérien européen attribuées à des appareils russes.

Du 20 octobre au 13 novembre, une brigade de l'OTAN a mené des exercices en Roumanie visant à valider sa capacité à monter en puissance rapidement en cas de crise. Par ailleurs, les États-Unis ont annoncé une réduction de leur présence militaire en Europe orientale, incluant le retrait d'une partie des militaires américains déployés en Roumanie.

Enquête en cours

Les autorités roumaines ont ouvert une enquête et poursuivent les recherches sur place. Les informations disponibles à ce stade n'établissent pas de lien définitif entre les fragments retrouvés et une origine précise. Des analyses et vérifications complémentaires sont nécessaires pour déterminer la nature et la provenance des débris.