Contexte
L'équipe de France féminine de handball, tenante du titre, se prépare à disputer une demi-finale du championnat du monde à Rotterdam, à l'Ahoy Arena. La rencontre oppose les Bleues à l'Allemagne pour une place en finale. Le coup d'envoi est fixé à 17 h 45.
Parcours récent et déroulement des matches
Au tour principal, la France a été battue par les Pays-Bas (26-23). Après ce revers, le groupe a organisé une réunion interne afin d'analyser les difficultés observées et de réajuster le fonctionnement collectif.
En quart de finale, la France a remporté son match face au Danemark sur le score de 31-26. Le sélectionneur Sébastien Gardillou a qualifié cette rencontre de « match couperet » et a rappelé la nécessité de rester vigilant, estimant que « victoire et défaite sont deux menteuses ».
Réunion de groupe et gestion psychologique
Après la défaite contre les Pays-Bas, les joueuses ont tenu une réunion collective sans la présence de l'encadrement technique. Chacune a pu exprimer son ressenti et sa place dans le groupe. Méline Nocandy a décrit cet échange comme un exercice de franchise visant à restaurer la confiance et la cohésion. L'objectif de cette réunion était d'identifier les sources de faiblesse pour améliorer le comportement collectif sur le terrain.
Composition de l'effectif et absences
L'effectif français a été remodelé en raison de cinq absences : trois joueuses sont en congé maternité (Estelle Nze Minko, Laura Flippes, Chloé Valentini) et deux sont indisponibles pour blessure (Laura Glauser et Grâce Zaadi). Ces absences ont entraîné des ajustements de postes et la mise en responsabilité de joueuses plus jeunes.
Joueurs clés et choix tactiques
Plusieurs joueuses ont joué un rôle déterminant lors du quart de finale : Hatadou Sako (gardienne) a réalisé des arrêts importants ; Sarah Bouktit a été alignée en attaque et a pris des responsabilités offensives, notamment sur penaltys ; Pauletta Foppa a été utilisée au poste d'arrière droite tout en conservant des responsabilités défensives ; Léna Grandveau est intervenue comme demi-centre ; Clarisse Mairot a apporté des solutions offensives, notamment par des tirs de loin.
Léna Grandveau (22 ans) et Clarisse Mairot (24 ans), malgré un gabarit modeste pour le haut niveau, sont exploitées pour mobiliser les défenseurs adverses et libérer des espaces pour le pivot et les ailières.
Adversaire et conditions de match
L'Allemagne retrouve un tel niveau de compétition depuis plusieurs années. Les Allemandes n'avaient pas atteint un stade comparable depuis 2008 lors d'un championnat d'Europe. Elles ont bénéficié du soutien du public lors des rencontres organisées aux Pays-Bas, pays coorganisateur du tournoi.
La rencontre se déroule à l'Ahoy Arena de Rotterdam, une salle dont les caractéristiques (plafond bas, gradins provisoires) constituent un environnement particulier auquel l'équipe de France dit s'être acclimatée.
Objectifs et consignes
Le staff et les joueuses ont souligné la nécessité d'éviter tout relâchement après le quart de finale. Les consignes portent sur le maintien de l'intensité défensive, la clarté des communications sur le terrain et la gestion des transitions offensives. L'objectif affiché est de conserver la cohésion collective pour se qualifier pour la finale.








