Opérations et bilan
Le 15 décembre 2025, des forces américaines ont frappé trois navires dans l'est de l'océan Pacifique. Le Commandement Sud des États-Unis a indiqué qu'un total de huit personnes à bord des embarcations ont été tuées : trois sur le premier navire, deux sur le deuxième et trois sur le troisième. Le commandement a publié une vidéo accompagnant son annonce.
Déclarations officielles
Selon le Commandement Sud, des renseignements ont confirmé que les navires circulaient le long de routes identifiées pour le trafic de stupéfiants dans l'est du Pacifique et participaient à ce trafic. L'armée a désigné les personnes tuées comme des « narcoterroristes de sexe masculin ».
Des responsables américains, dont le secrétaire à la Défense et le secrétaire d'État, étaient prévus pour un briefing à huis clos devant des membres du Congrès à la suite de ces opérations.
Contexte opérationnel
Depuis septembre 2025, les États-Unis ont mené des frappes contre au moins 26 navires accusés de trafic de stupéfiants dans la région caraïbe et dans l'est du Pacifique, opérations qui auraient entraîné la mort d'au moins 95 personnes d'après des communiqués publics. Les États-Unis ont par ailleurs renforcé leur présence navale dans la région, notamment par le déploiement du porte-avions Gerald R. Ford.
L'administration américaine a allégué l'existence de liens entre certains responsables vénézuéliens et des réseaux de trafic de drogue. Le président vénézuélien a nié ces accusations, affirmant que la démarche américaine visait un objectif lié aux ressources pétrolières de son pays.
Questions juridiques et réactions internationales
Des organisations non gouvernementales, des experts et des organes des Nations unies ont remis en question la légalité de frappes menées contre des navires en eaux internationales sans tentative d'interception ou de mise en détention préalable. Human Rights Watch a demandé aux partenaires des États-Unis de condamner ces frappes, estimées par l'ONG comme contraires au droit international. Le Haut‑Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme a rappelé que, selon le droit international, le recours intentionnel à une force létale n'est autorisé qu'en dernier ressort et uniquement contre une personne représentant une menace imminente pour la vie.
Sources et limites de vérification
Les informations rapportées proviennent principalement de déclarations et de communiqués des autorités américaines, d'organisations internationales et d'ONG. Les autorités n'ont pas publié d'éléments publics permettant de vérifier de manière indépendante l'implication effective des navires ciblés dans des activités de trafic de stupéfiants.








