Contexte
En septembre 2024, le chef historique du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a été tué à Beyrouth lors d'une frappe attribuée à Israël. En novembre 2024, un cessez-le-feu a été conclu entre Israël et le Hezbollah sous médiation internationale. Après cet accord, les déclarations et les actions des parties ont continué d'évoquer des violations et des tensions autour du respect du cessez-le-feu.
Depuis la conclusion de l'accord, des discussions diplomatiques et des pressions internationales ont porté sur le désarmement du Hezbollah et sur la sécurité à la frontière entre Israël et le Liban. Les autorités libanaises, le Hezbollah et ses alliés ont exprimé leur opposition à certaines propositions de désarmement en invoquant notamment la présence militaire israélienne sur une partie du territoire libanais.
Annonce des frappes
L'armée israélienne a annoncé, le 9 décembre 2025, avoir mené des frappes contre des infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban. Dans son communiqué publié sur plusieurs plateformes, elle a indiqué avoir visé des infrastructures attribuées à l'organisation Hezbollah.
Cibles revendiquées
Selon le communiqué de l'armée israélienne, les frappes ont visé :
- un site de lancement utilisé, selon l'armée, pour des attaques contre Israël ;
- un complexe d'entraînement attribué à la force al‑Radwan, unité armée du Hezbollah ;
- des champs de tir et des zones d'entraînement aux armes ;
- d'autres structures à usage strictement militaire attribuées au Hezbollah.
L'armée a par ailleurs indiqué avoir mené des frappes dans plusieurs zones du sud libanais.
Éléments récents
Moins d'une semaine avant ces frappes, Israël et le Liban avaient envoyé des émissaires civils auprès du comité militaire chargé de surveiller le respect du cessez-le-feu conclu en novembre 2024. Des sources locales ont rapporté des raids aériens menés par l'armée israélienne dans le sud du Liban au cours de la journée visée par l'annonce.
Positions des acteurs et situation sur le terrain
Les autorités israéliennes affirment occuper plusieurs points frontaliers dans le sud du Liban et estiment mener une politique destinée à empêcher le réarmement du Hezbollah. De leur côté, le Hezbollah et ses alliés ont rejeté certaines propositions internationales de désarmement, invoquant la persistance d'une présence militaire israélienne sur le sol libanais.
Conséquences et enjeux
Ces frappes interviennent dans un contexte de tensions persistantes entre Israël et le Hezbollah malgré le cessez-le-feu de novembre 2024. Elles compliquent les négociations en cours et maintiennent une dynamique de confrontation autour des conditions du respect du cessez-le-feu et de la sécurité frontalière.








