Contexte de la Trêve de Pâques
En avril de l’année courante, au milieu du conflit en Ukraine, la Russie a décrété une trêve à l'occasion de Pâques. Cette initiative a été qualifiée par Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, d'"opération marketing". Selon ses déclarations sur FranceInfo, cette trêve visait à apaiser les tensions internationales, en particulier celles avec le président américain Donald Trump, qui avait exprimé des signes d'impatience par rapport à l'absence de progrès dans les discussions de paix.
Nature et Impact de la Trêve
Bien que la trêve ait été annoncée par Moscou comme une cessation temporaires des hostilités, elle n’a pas réussi à aboutir à un arrêt complet des combats. De nombreuses violations ont été constatées par les Ukrainiens, bien que Jean-Noël Barrot ait noté une certaine baisse d'intensité des attaques par drones et missiles de longue portée.
Réactions et Suivi Diplomatique
Face au retour des hostilités après la trêve de 30 heures, de nouvelles rencontres diplomatiques ont été planifiées. Des pourparlers entre délégations ukrainiennes, américaines, britanniques et françaises étaient prévus à Londres. Ces discussions faisaient suite à des réunions antérieures tenues à Paris et visaient à maintenir un dialogue continu afin d'aboutir à un cessez-le-feu durable.
Donald Trump, dans une tentative de faire pression pour un accord, avait menacé de retirer les États-Unis des négociations de paix. Cependant, il avait également exprimé l’espoir qu'un accord entre la Russie et l'Ukraine puisse être conclu dans la semaine suivant ces initiatives diplomatiques.
Propositions de Cessez-le-feu
Les Ukrainiens avaient proposé, avec le soutien de la France et du Royaume-Uni, un cessez-le-feu unilatéral portant sur les opérations maritimes, aériennes et sur les infrastructures énergétiques. Cette initiative a été élargie par une proposition américaine pour un cessez-le-feu général de 30 jours.
Jean-Noël Barrot a souligné la nécessité pour la Russie, sous la direction de Vladimir Poutine, d'accepter ce principe de cessation des hostilités, afin de progresser vers une solution pacifique durable.