Déclaration du Hamas
Le Hamas a déclaré le 6 décembre 2025 être prêt à remettre ses armes dans la bande de Gaza à une autorité palestinienne gouvernant ce territoire seulement si cesse l'occupation par l'armée israélienne. Khalil al-Hayya, chef du Hamas pour Gaza et principal négociateur du mouvement, a indiqué que « nos armes sont liées à l’existence de l’occupation et de l’agression » et que « si l’occupation prend fin, ces armes seront placées sous l’autorité de l’État ». Son bureau a précisé qu'il entendait par là un État de Palestine souverain et indépendant.
Position sur le déploiement international
Le même communiqué précise l'acceptation par le Hamas du déploiement de forces de l’Organisation des Nations unies en tant que forces de séparation chargées de surveiller les frontières et de veiller au respect du cessez-le-feu à Gaza. Le mouvement a en revanche signifié son refus d’un déploiement international dont la mission serait de le désarmer directement.
Initiatives diplomatiques et phases proposées
Le Qatar et l’Égypte, impliqués comme médiateurs et garants du cessez-le-feu, ont appelé au retrait des troupes israéliennes du territoire palestinien et au déploiement rapide d’une force internationale de stabilisation pour consolider la trêve. Ces mesures figurent parmi les dispositions prévues dans une deuxième phase d’un plan international visant à mettre fin au conflit, phase qui inclut le désarmement du Hamas, la mise en place d’une autorité de transition et le déploiement d’une force de stabilisation.
Des responsables turcs ont indiqué que le désarmement ne devrait pas être la première étape du processus et ont appelé à procéder « dans le bon ordre ». Des discussions sont en cours sur la structure de cette force internationale et sur les pays susceptibles d’y participer. Israël s’est opposé à la présence de forces turques dans cette mission.
Situation sur le terrain
La trêve dans la bande de Gaza reste fragile. Des bombardements ont repris à plusieurs reprises pendant la période de cessez-le-feu, entraînant des pertes humaines et des destructions signalées dans le territoire.
Contexte historique et bilan humain cité
L’attaque du 7 octobre 2023 menée par le Hamas en Israël a entraîné la mort de 1 221 personnes côté israélien, la majorité étant des civils selon les bilans cités. L’offensive israélienne lancée en représailles a fait, selon les chiffres publiés par les autorités sanitaires de Gaza, 70 354 morts dans le territoire, la majorité étant également des civils; ces chiffres ont été rapportés dans des comptes rendus médiatiques.
Points en attente
La mise en œuvre d’un retrait total des forces israéliennes, l’organisation d’une autorité palestinienne de transition, la composition et le mandat précis d’une force internationale de stabilisation, ainsi que les conditions et le calendrier d’un éventuel désarmement du Hamas demeurent en discussion entre les parties et les médiateurs internationaux.








