Contexte du cessez-le-feu
Un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas a été annoncé, initialement prévu pour entrer en vigueur le dimanche matin à 8h30 (heure locale à Gaza). Cet accord survient après plus d'un an de conflits, grâce à des discussions menées avec la médiation du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis. Des otages avaient été capturés par le Hamas lors d'une attaque en octobre 2023, compliquant les négociations.
Retard et conditions
La mise en place du cessez-le-feu a été décalée de quelques heures pour finalement s'instaurer à 10h15 (heure de Paris), soit près de trois heures après l'heure prévue. Ce délai est lié à la transmission tardive par le Hamas de la liste des otages à libérer. Israël avait conditionné la trêve à la réception de cette liste pour assurer la libération des captifs.
Acteurs impliqués
Les forces israéliennes ont maintenu leurs frappes sur Gaza jusqu'à la réception de la liste, causant huit morts selon la Défense civile palestinienne. Le Hamas a attribué ce retard à des "raisons techniques sur le terrain", tout en réaffirmant sa volonté de respecter l'accord. La liste des otages inclut trois noms féminins israéliens.
Réactions nationales et internationales
La confirmation de la trêve a engendré des dissensions politiques en Israël, marquées par la démission de ministres du parti d'extrême droite Force juive, désapprouvant l'accord. À l'international, le Qatar et d'autres médiateurs ont validé l'entrée en vigueur de la trêve.
Conséquences immédiates
Les frappes israéliennes ayant provoqué des pertes malgré la fenêtre d'armistice initiale signalent une tension persistante. Des mesures de sécurité sont maintenues, avec une consigne adressée aux Gazaouis d'éviter la zone tampon autour de Sdérot.
Perspective des otages
L'échange des otages maintient une place cruciale dans l'actuelle trêve. À ce jour, le Hamas a publié trois noms d'otages israéliens de sexe féminin, marquant un engagement envers l'exécution de l'accord.