Contexte de l'incident
Dans la soirée du dimanche à lundi, un train à grande vitesse (TGV) assurant la liaison entre Bordeaux et Paris a subi un retard significatif après un tragique événement survenu en cours de trajet. Le TGV, ayant quitté Bordeaux à 20h50, a percuté mortellement une personne sur les voies, selon les rapports d'un journaliste de l'AFP présent à bord.
Déroulement des faits
Environ vingt minutes après le départ de Bordeaux, la collision a nécessité l'intervention des services d'urgence, incluant pompiers, gendarmes, la police judiciaire ainsi que les pompes funèbres. Tous sont intervenus sur les lieux de l'accident, perturbant gravement le voyage initialement prévu. Durant cet événement, l'équipage a distribué de l'eau aux passagers vulnérables tels que les personnes âgées et les enfants, et constaté que la climatisation fonctionnait correctement malgré l'épisode de canicule.
Gestion de l'incident et répercussions
Le train a été immobilisé pendant plus de quatre heures avant de repartir vers Bordeaux, sa gare de départ, en raison des dommages subis lors de la collision, ce qui a rendu nécessaire le changement de train. Durant cette période, le conducteur de la locomotive, visiblement affecté par l'accident, a été remplacé.
Vers 2h20, le train a atteint Bordeaux où tous les passagers ont été transférés dans un autre train pour achever leur voyage. Ce transfert s'est déroulé dans une certaine confusion due à la fatigue et aux erreurs de numérotation des voitures.
Arrivée à Paris
Le second train, parti de Bordeaux à 2h50, a finalement atteint la gare de Paris-Montparnasse à 5h25, totalisant un retard de plus de six heures par rapport à l'horaire initialement prévu. En raison de l'heure tardive, le train a voyagé à une vitesse réduite, comme annoncé par le chef de bord, ne pouvant rouler à sa vitesse standard.
L'incident a provoqué non seulement des retards importants, mais a aussi mis en lumière les défis logistiques auxquels les services de transport doivent faire face en situation d'urgence.