Investissements intercommunaux et demandes de soutien
Lors d’une réunion de la communauté de communes tenue le 5 novembre, le maire de Bootzheim, Clément Rohmer, a exprimé le souhait d’un accompagnement financier renforcé pour les petites communes face aux investissements intercommunaux. Il a cité un engagement de 4,7 millions d’euros pour des projets tels que la piscine Aquaried et une ligne de chemin de fer Colmar/Neuf-Brisach, et a rappelé que les petites communes ne peuvent supporter ces charges sans subventions.
Les fonds de concours en vigueur prévoient un soutien de 30 000 euros par commune sur le mandat, extensible à 45 000 euros selon des critères environnementaux. Le président de la communauté, Frédéric Pfliegersdoerffer, a indiqué être prêt à engager une réflexion partagée sur l’accompagnement des communes, en précisant que la communauté verse ces fonds indépendamment de la taille des communes et qu’elle vise la solidarité intercommunale. Il a par ailleurs souligné que, si certaines contributions (mentionnées comme Dilico) étaient maintenues ou multipliées, cela représenterait des charges supplémentaires à trouver sur le mandat.
Soutien et évolution de la gestion du cinéma Le Normandie à Cabourg
La délégation de service public du cinéma Le Normandie arrive à son terme fin 2025. La municipalité a lancé un appel d’offres pour la gestion à partir de 2026 et a retenu la société Artec pour une nouvelle période de cinq ans, jusqu’au 31 décembre 2030. Le choix s’est fondé sur une offre comprenant une participation financière annuelle de la Ville d’un montant de 82 000 euros et une redevance de 15 000 euros versée par le délégataire.
Le nouvel accord prévoit la réalisation de travaux par l’exploitant, notamment un investissement de 15 000 euros destiné au hall d’entrée. Tous les tarifs du cinéma seront révisés à la hausse à compter du 1er janvier 2026 : le tarif plein passera à 9,50 euros, le tarif réduit à 7,50 euros et le tarif pour demandeurs d’emploi à 6 euros. Un projet antérieur visant à déménager le cinéma en périphérie du centre-ville est, selon la municipalité, actuellement mis de côté.
Mesures contre les dépôts sauvages à Rive-de-Gier
La municipalité de Rive-de-Gier a instauré une redevance dite du « pollueur-payeur » pour sanctionner les dépôts sauvages. Lorsqu’une infraction est constatée et que le propriétaire des déchets est identifié de façon irréfutable, les agents transmettent un signalement au procureur de la République et fournissent un détail des détritus. Le service des finances de la commune peut alors établir une facture correspondant à la nature et à la quantité des déchets ainsi qu’aux frais engagés pour le nettoyage.
Les amendes peuvent varier selon la nature des déchets, jusqu’à des montants élevés pour les déchets dangereux (par exemple hydrocarbures ou plaques d’amiante). La municipalité indique que le coût annuel des nettoyages liés aux dépôts sauvages s’établit autour de 45 000 euros. Des premières factures ont été adressées : une amende de 650 euros pour environ trois mètres cubes d’encombrants et des amendes de 2 500 euros pour des vidanges d’huile effectuées dans les eaux pluviales.
Traitement des traverses ferroviaires et modernisation de l’usine du Lot
L’usine de Bretenoux-Biars (Lot) a été modernisée pour remplacer progressivement le traitement à la créosote par des huiles cuivrées pour l’imprégnation des traverses en bois. SNCF Réseau a investi 6,5 millions d’euros dans cette modernisation. Les traverses traitées selon ce procédé conservent une durée de vie estimée à environ 35 ans sur le réseau ferroviaire. L’usine, inaugurée fin octobre, produit environ 300 000 traverses par an, couvrant une large part de la production française.
L’usage de la créosote est réglementé au niveau européen, avec une interdiction totale prévue d’ici 2029 ; la France a interdit son usage en 2019, avec une dérogation pour certaines applications ferroviaires et poteaux. Les traverses traitées aux huiles cuivrées sont présentées comme offrant des perspectives de réutilisation pour des aménagements paysagers ou des soutiens de talus, mais des spécialistes signalent que le cuivre est un métal lourd dont le recyclage pose des difficultés techniques.
Travaux au Centre des Finances publiques de Chamars à Besançon
Des travaux de rénovation sont en cours au Centre des Finances publiques de Chamars, situé boulevard Charles-de-Gaulle à Besançon. Ces travaux concernent des opérations de modernisation des locaux et se poursuivent selon le calendrier défini par l’administration en charge du bâtiment.








