Contexte
Début décembre 2025, des précipitations exceptionnelles — associées à un cyclone affectant le Sri Lanka et à une tempête touchant la Thaïlande, la Malaisie et l'Indonésie — ont provoqué d'importantes inondations et des glissements de terrain pendant la saison de la mousson. L'île de Sumatra (Indonésie) a été particulièrement touchée.
Bilan humain
Les bilans restent provisoires et ont été révisés à plusieurs reprises. Selon les rapports consolidés diffusés au cours de la période d'urgence, le nombre total de décès dans la région dépasse le millier. Sur l'île de Sumatra, les agences de gestion des catastrophes ont signalé, dans des mises à jour successives, plusieurs centaines de morts et plusieurs centaines de personnes portées disparues, les chiffres ayant augmenté au fil des jours. Au Sri Lanka, les autorités ont déclaré plus de trois cents décès et plusieurs centaines de disparus. En Thaïlande, le sud du pays a enregistré au moins 176 décès. En Malaisie, l'État de Perlis a fait état de deux décès.
Opérations de secours et réponses institutionnelles
Les opérations de secours ont mobilisé des secouristes, des militaires et des moyens aériens et maritimes. Avions, hélicoptères, navires et véhicules militaires ont été déployés pour acheminer des vivres et des médicaments, évacuer des personnes isolées et dégager des voies rendues impraticables par la boue et les débris. Un hélicoptère engagé dans une mission de sauvetage s'est écrasé au nord de Colombo (Sri Lanka), entraînant des pertes humaines et compliquant les opérations.
Le président indonésien Prabowo Subianto s'est rendu dans le nord de Sumatra et a annoncé la priorité d'acheminer l'aide nécessaire, précisant le déploiement d'avions, d'hélicoptères et de navires militaires. Des demandes de déclaration d'état d'urgence ont été évoquées pour certaines zones sinistrées. Le Sri Lanka a déclaré l'état d'urgence et engagé des opérations de reconstruction et d'assistance aux populations affectées. Des contacts bilatéraux entre dirigeants ont été signalés afin de coordonner le soutien et l'aide.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé le déploiement d'équipes d'intervention rapide, du matériel médical et des fournitures sanitaires dans la région.
Conditions sur le terrain
Les personnes évacuées ont été placées dans des centres d'hébergement où les conditions sont jugées préoccupantes pour les groupes vulnérables, notamment les femmes enceintes et les jeunes enfants. Des secteurs ont subi des coupures d'électricité, des destructions de biens et des dommages aux infrastructures routières et aux logements. Plusieurs villages sont restés isolés, accessibles uniquement par voie aérienne ou maritime dans certains cas.
Réactions et enjeux
Les autorités locales et nationales ont mis en place des mesures d'aide et d'urgence. Dans certains territoires, la gestion de la catastrophe a suscité des critiques et entraîné des mesures administratives, telles que des suspensions de responsables pour manquements présumés.
Des agences internationales et des autorités sanitaires ont rappelé le lien entre l'intensification de certains phénomènes météorologiques et les évolutions climatiques, soulignant la nécessité d'adapter les dispositifs de prévention et de réponse aux catastrophes.
Conséquences immédiates
Les opérations de recherche et de secours se poursuivent, avec des évaluations des besoins pour la distribution d'eau potable, d'aliments, de tentes et de soins médicaux, ainsi que pour la restauration des infrastructures essentielles. Les bilans humains et matériels continuent d'être mis à jour au fur et à mesure des interventions et des reconstructions.








