Introduction
Un collectionneur indien, S. Sathish, a acquis le chien le plus cher du monde, Cadabomb Okami, lors d'enchères réalisées récemment. Le montant de cette transaction s’élève à 5,3 millions d’euros. Okami, âgé de 8 mois et pesant 75 kg, est le croisement unique entre un loup et un berger caucasien, contribuant à la rareté exceptionnelle de cet animal.
Un investissement réfléchi
Contrairement à ce que pourrait laisser penser le montant exorbitant dépensé, cet achat n'est pas compulsif mais relève d'un véritable investissement de la part du collectionneur. S. Sathish, qui possède et expose déjà plus de 150 races de chiens, voit dans Okami non seulement un ajout précieux à sa collection mais aussi une opportunité financière substantielle. En effet, la rareté et l'originalité de ces animaux génèrent un intérêt considérable lors d'expositions canines, pouvant rapporter des sommes importantes : jusqu'à 2.500 euros pour une demi-heure de présentation et 10.500 euros pour cinq heures d'exposition.
Gestion et soins des chiens
Le domaine de S. Sathish, situé à Bangalore, est aménagé sur sept hectares et comprend des installations adaptées pour héberger confortablement ses 150 chiens. Chaque animal, y compris Okami, bénéficie d'un chenil individuel de 36 m². La sécurité est également un aspect majeur de son investissement, avec un mur de trois mètres de haut entourant la propriété pour protéger les animaux. En matière de nourriture, ces chiens sont nourris exclusivement avec de la viande crue, Okami consommant environ trois kilos de viande de poulet chaque jour.
Contexte de l'acquisition
S. Sathish, qui a commencé à élever des chiens en 1990, est un ancien éleveur devenu collectionneur et homme d'affaires prospère dans le domaine canin. Il a créé sa propre entreprise dédiée à l'élevage et à l'importation de chiens rares, en organisant également des expositions. Un an avant l'acquisition d'Okami, Sathish avait déjà fait l’acquisition d’un chow-chow rare pour 3 millions d'euros. Sa passion pour les chiens et sa vision entrepreneuriale ont permis à cette démarche financière d'être conjuguée avec une fascination pour les espèces rares et uniques.