Contexte de l'Événement
En octobre 2023, un incident tragique se produit dans la bande de Gaza, où deux enfants français, Janna et Abderrahim Abudaher, âgés de 6 et 9 ans, perdent la vie suite à un bombardement attribué aux forces israéliennes. Cet acte se déroule 17 jours après qu'une offensive, orchestrée par le Hamas le 7 octobre 2023, ait provoqué une riposte militaire majeure de la part d'Israël.
Dépôt de la Plainte
Le 6 juin 2025, Jacqueline Rivault, la grand-mère maternelle des victimes, entreprend de porter plainte contre l'État israélien pour meurtre, crime contre l'humanité et génocide devant la justice française. L'action, menée avec la constitution de partie civile, est confiée à l'avocat Arié Alimi, et déposée auprès du pôle crimes contre l'humanité à Paris, suscitant ainsi l'ouverture potentielle d'une enquête par un juge d'instruction.
Aspects Juridiques et Internationaux
Soutenu par la Ligue des droits de l'Homme, la plainte pourrait activer la compétence universelle du droit français du fait que les victimes possédaient la nationalité française. Le document de 48 pages attribue la mort des enfants à des missiles lancés par des avions F16 israéliens ayant frappé leur abri à Gaza. Israël a qualifié les accusations de génocide de "scandaleuses".
Sur le plan international, cette action légale s'inscrit alors qu'Israël fait face à une pression croissante, notamment après l'émission d'un mandat d'arrêt par la Cour pénale internationale visant le Premier ministre Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes contre l'humanité et de guerre. En parallèle, la Cour internationale de justice a prié Israël de prévenir tout acte menaçant d'atteindre au génocide dès janvier 2024.
Contexte du Conflit
Le conflit observe un lourd bilan humain, causant plus de 1 218 morts du côté israélien et environ 54 600 décès parmi les Palestiniens, en majorité des civils, d'après des sources fiables de l'ONU.
Conséquences et Réactions
La plainte espère émettre des mandats d'arrêt internationaux et exercer une pression légale dissuasive pour stopper les opérations militaires israéliennes. Plusieurs ONG internationales, telles qu'Amnesty International et Human Rights Watch, soutiennent l'initiative, qui pourrait influencer la réponse internationale face à la situation à Gaza.