Contexte et déclarations françaises
Le 21 juin 2025, le président français Emmanuel Macron a annoncé que les Européens allaient "accélérer les négociations" avec l'Iran pour mettre fin au conflit en cours avec Israël, qui a débuté plus d'une semaine auparavant. Cette décision fait suite à un appel téléphonique entre Emmanuel Macron et le président iranien Massoud Pezeshkian. Lors de cet échange, le président français a exprimé sa "profonde inquiétude concernant le programme nucléaire iranien", soulignant que "l'Iran ne devait jamais avoir l'arme nucléaire" et devait garantir "que ses intentions sont pacifiques". Macron a insisté sur l'existence d'un chemin potentiel pour sortir de la guerre et pour éviter des dangers plus graves grâce à des négociations renforcées par la France et ses partenaires européens.
Détention de citoyens français
En parallèle des discussions sur le programme nucléaire iranien, Emmanuel Macron a exigé la libération de Cécile Kohler et Jacques Paris, deux citoyens français détenus en Iran depuis mai 2022 sous l'accusation d'espionnage. Il a qualifié leur détention d'"inhumaine et injuste", réclamant leur retour en France.
Réactions et contexte international
La tension reste élevée entre Israël et l'Iran, avec de nouvelles frappes israéliennes signalées, notamment contre des sites nucléaires iraniens tels que celui d'Ispahan. Par ailleurs, le climat diplomatique est marqué par une méfiance des Iraniens envers les États-Unis, exacerbée par l'implication récente d'Israël dans le conflit. Le ministre iranien Abbas Araghchi a exprimé des réticences quant à la reprise des négociations nucléaires, exigeant d'abord un arrêt des attaques israéliennes.
Perspectives diplomatiques
Les dirigeants européens ont commencé des discussions avec les chefs de la diplomatie de l'Allemagne, de la France, du Royaume-Uni et de l'Iran. Les ministres occidentaux estiment que "l'Iran est fondamentalement prêt à continuer à discuter de toutes les questions importantes" pour l'Europe, mais Téhéran souhaite que l'agression israélienne cesse avant d'envisager sérieusement un retour à la diplomatie. Pendant ce temps, d'autres acteurs régionaux, comme la Turquie, ont proposé d'agir en tant que médiateurs pour désamorcer la crise.
Dans ce climat de tensions, le président Macron et ses homologues européens espèrent que ces efforts diplomatiques coordonnés pourront effectivement contribuer à mettre fin à cette confrontation armée entre Israël et l'Iran, tout en abordant les questions nucléaires et les préoccupations relatives aux droits de l'homme.