Rémy Guillou (Plouisy, Côtes-d'Armor)
Lors du conseil municipal du mercredi 26 novembre, le maire de Plouisy, Rémy Guillou, a annoncé qu'il ne serait pas candidat aux élections municipales de mars 2026. Il a indiqué avoir pris cette décision le soir de sa réélection en mars 2020, lorsqu'il avait informé ses colistiers que ce second mandat serait son dernier.
Agé de 72 ans, il exerce également les fonctions de vice-président de Guingamp-Paimpol Agglomération (GPA) et du Syndicat départemental d'alimentation en eau potable (SDAEP). Il a expliqué que ses fonctions représentent environ cinquante heures par semaine et a déclaré : « Ça me passionne mais j’ai aussi envie de vivre un peu. Ma femme est en retraite depuis quelques années et elle ne me voit pas ! J’aimerais aussi être plus disponible pour mes petits-enfants. »
Avant son engagement municipal, il a été professeur puis inspecteur d'académie durant quarante ans au sein de l'Éducation nationale. Il a dressé un bilan des réalisations menées durant son mandat, citant notamment la reconstruction de la salle du conseil, l'aménagement de l'entrée du bourg depuis Guingamp, la rénovation de l'école maternelle, la réfection du clocher de l'église, la réhabilitation des passerelles en bois du champ de tir et l'amélioration des équipements sportifs. Il a indiqué que la médiathèque constituerait son dernier chantier et que les contrats seraient signés avant la fin de son mandat.
Il a ajouté être conscient du contexte international évoqué lors du Congrès des maires à Paris et a exprimé la volonté de « laisser la place aux jeunes ». Plusieurs membres de son équipe se préparent à poursuivre l'action engagée. Une liste alternative est également en préparation dans la commune en vue des élections municipales.
Martial Simondant (Artas, Isère)
Selon un article daté du 4 décembre 2025, Martial Simondant, maire d'Artas, a annoncé qu'il ne se représenterait pas pour un nouveau mandat mais figure sur une liste pour les élections municipales. Il a déclaré s'être posé la question de continuer et avoir hésité : « J’ai hésité, je me suis projeté. Mais, même avec la sagesse, je ne sais pas si j’allais avoir suffisamment de patience pour continuer. Et d’un autre côté, je n’ai pas envie de lâcher cette “chose” publique. »
L'article précise son questionnement sur la poursuite de ses fonctions et indique sa présence sur une liste territoriale pour les élections, sans détailler la nature exacte de son rôle sur cette liste.
Sandra Muth (Ranspach-le-Bas, Haut-Rhin)
La maire de Ranspach-le-Bas, Sandra Muth, a indiqué qu'elle ne se représenterait pas pour un nouveau mandat. Adjointe au maire, elle était devenue première magistrate de la commune fin 2017 à la suite du départ de la précédente titulaire, Catherine Troendlé. Elle avait manifesté des hésitations quant à une candidature au cours des mois précédents et a finalement choisi de ne pas repartir pour un nouveau mandat.
L'annonce a été relayée dans la presse locale ; l'article mentionne sa prise de fonction en 2017 et son hésitation à se représenter, sans fournir d'autres précisions sur les motifs détaillés de sa décision ou sur l'organisation de la succession au sein de la commune.
Contexte et suites possibles
Ces annonces s'inscrivent dans la période pré-électorale précédant les municipales de mars 2026. Elles illustrent des motifs fréquents de non-candidature : raisons personnelles, fatigue liée aux responsabilités et volonté de préparer une relève. Dans plusieurs cas, des membres des équipes municipales se préparent à porter la continuité des projets locaux.








