Résumé
Une manifestation a rassemblé plusieurs milliers de personnes à Paris pour exprimer leur soutien aux Palestiniens et réclamer des mesures humanitaires et politiques.
Rassemblement et itinéraire
Le cortège a emprunté l'itinéraire entre la place de la République et la place de la Nation, à Paris. Les manifestants arborant des drapeaux palestiniens et des pancartes ont scandé des slogans tels que « Gaza, Gaza, Paris est avec toi », « De Paris à Gaza, résistance ! » ou « Palestine, on ne nous fera pas taire ». Les organisateurs ont estimé la participation à 50 000 personnes, tandis que la préfecture de police a fourni une estimation de 8 400 participants.
Participants et prises de parole
Des représentants d'associations, d'organisations non gouvernementales, de partis politiques et de syndicats ont pris part au rassemblement. Jean‑Luc Mélenchon, dirigeant de La France insoumise, a été signalé parmi les participants. Anne Tuaillon, présidente de l'Association France Palestine Solidarité (AFPS), a pris la parole pour qualifier le cessez‑le‑feu en cours « d'écran de fumée » et pour réclamer « un cessez‑le‑feu définitif » ainsi que l'adoption de sanctions.
Les prises de parole et les pancartes ont exprimé des positions variées : certains manifestants ont qualifié la situation dans la bande de Gaza de « génocide » et d'autres ont dénoncé ce qu'ils estiment être une impunité. Des critiques ont également visé l'intensification de la colonisation en Cisjordanie.
Revendications
Les organisateurs et intervenants ont demandé l'ouverture et la facilitation de l'acheminement de l'aide humanitaire vers la bande de Gaza, l'arrêt des destructions d'infrastructures et d'habitations, ainsi que l'adoption de sanctions pour faire respecter le droit international.
Contexte
Les discours ont été replacés dans le cadre d'un conflit récent évoquant notamment l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 et un cessez‑le‑feu entré en vigueur le 10 octobre. Les autorités et les parties concernées s'accusent mutuellement de violations de la trêve.
Incidents et suites
La préfecture de police a indiqué trois interpellations lors de la manifestation, sans préciser les motifs. Des manifestants ont également évoqué des images montrant ce qu'ils ont présenté comme l'exécution apparente de deux hommes à Jénine ; l'Organisation des Nations unies a demandé une enquête sur cette affaire.
Observations
La manifestation a été présentée par ses organisateurs comme une mobilisation pour un cessez‑le‑feu définitif, l'ouverture de l'aide humanitaire et des mesures contraignantes visant au respect du droit international. Les autorités ont fourni des chiffres sur la participation et signalé des interpellations sans détail supplémentaire.








