Contexte de la manifestation
Le 3 août 2025, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées à Sydney pour une manifestation en soutien à la cause palestinienne. Le cortège a traversé le pont Harbour Bridge, un site emblématique de la ville, sous des conditions météorologiques pluvieuses. Les participants ont exprimé des revendications telles que l'instauration immédiate d'un cessez-le-feu et la libération de la Palestine. Des bannières arboraient les noms de nombreux enfants décédés lors du conflit entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.
Présence de Julian Assange
Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, a pris part à la manifestation peu après son retour en Australie en juin 2024. Il a marché avec sa famille en tête de cortège et n’a pas donné de déclaration aux médias sur place. Assange, auparavant réfugié pendant sept ans à l’ambassade d’Équateur à Londres, a passé cinq années en détention au Royaume-Uni, faisant face à une demande d’extradition vers les États-Unis en raison de la publication de documents diplomatiques et militaires confidentiels.
Prises de position politiques
Lors de la manifestation, la sénatrice écologiste Mehreen Faruqi a pris la parole pour commenter le déroulement du conflit à Gaza. Par ailleurs, l’Australie a récemment rejoint un groupe de 15 pays ayant lancé un appel collectif à la reconnaissance d’un État palestinien, lors d’une conférence ministérielle à New York. Cependant, contrairement à d’autres États tels que la France, le Royaume-Uni ou le Canada, aucune initiative concrète n’a été annoncée par Canberra en ce sens.
Contexte du conflit israélo-palestinien
Le conflit actuel dans la bande de Gaza a débuté à la suite de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a causé la mort de 1 219 personnes en Israël, principalement des civils, selon un décompte de l’Agence France-Presse fondé sur des données officielles. Les opérations militaires menées par Israël en réponse ont entraîné au moins 60 332 décès à Gaza, majoritairement des civils, chiffre rapporté par le ministère de la Santé géré par le Hamas et considéré comme fiable par l’Organisation des Nations unies.