Manifestations en Israël pour un accord sur Gaza

L'ESSENTIEL

• Le 26 août 2025, des centaines de manifestants se sont mobilisés en Israël pour demander la fin des opérations militaires à Gaza et la libération des personnes enlevées.
• Les manifestations ont précédé une réunion du cabinet de sécurité annoncée la veille et susceptible de porter sur la reprise des négociations pour un cessez‑le‑feu et un échange d'otages.
• Le 7 octobre 2023, une attaque attribuée au Hamas a entraîné, selon des données officielles, la mort de 1 219 personnes côté israélien et l'enlèvement de 251 personnes.
• Selon l'armée israélienne, 49 des personnes enlevées restaient détenues à Gaza et au moins 27 avaient été déclarées décédées.
• Le ministère de la Santé du Hamas à Gaza rapporte au moins 62 744 morts dans la bande de Gaza, chiffre cité comme jugé fiable par l'ONU.
• Des frappes visant l'hôpital Nasser à Khan Younès ont provoqué des victimes civiles et la mort de cinq journalistes, entraînant l'annonce d'une enquête par le bureau du Premier ministre.
• Tôt le 26 août, environ 400 manifestants ont bloqué la circulation à l'entrée nord de Tel‑Aviv, et d'autres rassemblements ont eu lieu près d'une antenne de l'ambassade des États‑Unis et devant les domiciles de plusieurs ministres.
• Les manifestations ont été organisées notamment par des proches des otages et par le Forum des familles des personnes enlevées, qui ont demandé la poursuite des négociations jusqu'à la signature d'un accord de libération.
• Des médiateurs (Égypte, Qatar et États‑Unis) ont présenté une proposition approuvée par le Hamas prévoyant une libération échelonnée des otages durant une trêve initiale de 60 jours en échange de la remise de prisonniers palestiniens, le Qatar attendant une réponse israélienne.
• Le Premier ministre a autorisé une nouvelle offensive visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza, tandis que des organisations internationales et des agences de presse ont demandé des enquêtes et des mesures de protection pour le personnel médical et les journalistes.