Hommage à une mère exceptionnelle
Dans son second roman "Quand arrivent les chevaux" publié chez Fayard, Marc Lavoine rend hommage à sa mère, décédée en 2011. Il décrit la manière dont elle a influencé sa vie, expliquant qu'elle était une communiste "au quotidien", différente de son père qui, bien que partageant le même idéal politique, voulait changer le monde à l'extérieur. Lavoine reconnaît que sa mère a été centrale pour réaliser ses rêves, sans chercher à accomplir les siens, illustrant ainsi son profond respect et affection pour elle.
La perception du temps et de la mort
L'auteur parle également de sa perception du temps depuis le décès de sa mère. Il exprime comment il a perdu la notion des jours et évoque le vide ressenti le dimanche, jour qui lui semble marqué par une sorte de peine intangible. Lavoine partage sa vision de la mort avec ambivalence. Il craint la mort des autres car perdre un être cher, comme une voix ou un regard, est traumatisant à ses yeux. Il oscille entre la vision athée selon laquelle il n'y a rien après la mort, et une possible espérance en une forme de renaissance.
Approche créative de Marc Lavoine
Marc Lavoine aborde son rapport à l'art en général. Il se livre en comparaison avec les animaux qu'il admire pour leur indépendance et leur intelligence discrète, comme les chats et les rats. Son approche artistique se caractérise par le chaos créatif, une accumulation d'activités artistiques qui, ensemble, lui offrent une méthode d'expression personnelle. Bien qu'il ne se considère pas comme un maître dans aucun domaine particulier, il trouve son équilibre dans cette multiplicité.
Réflexion sur la durée et le succès
Lavoine reconnaît la difficulté de maintenir une carrière dans le monde de la musique avec le temps. A 62 ans, il continue de composer et salue le soutien des jeunes compositeurs. Il identifie un trait distinct des musiciens par rapport aux comédiens : ceux qui achètent une chanson l'ont souvent déjà entendue, un avantage indépendant du marketing traditionnel.
Défense des droits des femmes
Enfin, l'auteur exprime son opinion selon laquelle la femme reste la plus discriminée dans le monde. Il dénonce les injustices et violences dont elles sont victimes, telles que l'excision, la violence physique, et la discrimination économique. Il souligne que les femmes sont touchées par toutes les formes de discrimination indépendamment de leur culture ou de leur lieu de vie. Bien qu'il ne se considère pas comme un militant, il défend fortement l'importance de lutter contre ces discriminations.
En conclusion, Marc Lavoine offre, à travers son livre et ses réflexions, un témoignage de gratitude envers sa mère et une critique sociale concernant la condition des femmes dans le monde.
