Résumé
Le 16 septembre 2025, Marine Le Pen, présidente du groupe des députés du Rassemblement national (RN), a accusé la gauche française et européenne d'« vouloir refaire des Juifs des parias » en réaction à une proposition d'Olivier Faure (Parti socialiste) visant à hisser le drapeau palestinien sur les mairies le jour de la reconnaissance de l'État palestinien par la France.
Contexte
Olivier Faure a proposé que des drapeaux palestiniens soient déployés sur le fronton des mairies à l'occasion de la reconnaissance de l'État palestinien par la France, reconnaissance prévue lors d'un vote à l'ONU le 22 septembre 2025. Cette proposition a été rapportée par les médias et a suscité des réactions politiques.
Déclarations de Marine Le Pen
Le 16 septembre 2025, sur Europe 1 et CNews, Marine Le Pen a tenu des propos accusant la gauche d'antisémitisme. Elle a déclaré que la gauche « veut refaire des Juifs des parias » et a affirmé que ces « propos » et ces « actions » « puisent leur source dans un antisémitisme d'une violence inouïe ». Elle a reproché à Olivier Faure de souhaiter, selon elle, « peut‑être un jour les faire partir ».
Elle a également soutenu que certains Juifs « commencent à avoir tellement peur en Europe et en France que, pour certains, ils se disent qu'ils n'ont pas d'avenir dans notre pays ». Elle a appelé à une indignation « majeure, massive » concernant des actes qu'elle a énumérés comme visant des personnes en raison de leur judaïté.
Exemples cités par Marine Le Pen
Dans son intervention, Marine Le Pen a évoqué plusieurs incidents qu'elle a liés à l'antisémitisme :
- des agressions contre des étudiants en raison de leur appartenance juive ;
- la volonté d'interdire un artiste à l'Eurovision en raison de sa judéité ;
- l'expulsion présumée d'enfants d'un avion en raison de leur origine juive.
Le texte rapporte ces éléments comme des exemples cités par Marine Le Pen ; il ne fournit pas de vérification indépendante de ces cas.
Interprétation politique et réactions rapportées
Marine Le Pen a estimé que la reconnaissance par la France de l'État palestinien, programmée au niveau de l'ONU, intervenait à un « moment catastrophique » et qu'elle revenait à « donner en réalité quitus au Hamas ». Elle a en outre qualifié la décision du président de la République, Emmanuel Macron, d'action à visée électoraliste, affirmant qu'il cherchait à séduire un électorat utile pour de prochaines échéances municipales et législatives.
Des réactions politiques et médiatiques ont suivi ces déclarations, certaines parties se désaccordant sur l'interprétation des propos et sur la pertinence des exemples avancés.
Position et évolution du Rassemblement national
Le texte rappelle que le Rassemblement national s'est distancié, au cours des dernières années, des propos négationnistes tenus par son fondateur Jean‑Marie Le Pen. Il mentionne aussi que Jordan Bardella, président du parti, a été invité par le gouvernement israélien à la fin mars (année non précisée dans l'extrait).
Sources et vérification
Les éléments reproduits ici proviennent d'interventions et d'accusations publiques rapportées par les médias. Les assertions et interprétations politiques sont attribuées aux personnes qui les ont formulées. Aucune vérification indépendante des faits allégués n'est fournie dans le présent texte.