Megachile (Hackeriapis) lucifer est une espèce d'abeille identifiée en Australie-Occidentale et annoncée par l'université impliquée dans sa découverte.
Description
La femelle de cette espèce présente de petites excroissances en position faciale décrites dans les observations initiales comme des « cornes ». L'espèce appartient au genre Megachile, groupe connu pour inclure des abeilles-scellantes (ou mégachiles) qui assurent la pollinisation de plantes à fleurs.
Découverte et dénomination
L'insecte a été observé par la chercheuse Kit Prendergast alors qu'elle étudiait une fleur sauvage en voie de disparition dans la région des Goldfields, en Australie-Occidentale. L'annonce publique de la découverte a été faite par l'établissement universitaire lié à l'étude. Le nom scientifique retenu pour l'espèce est Megachile (Hackeriapis) lucifer; le nom vernaculaire rapporté fait référence à l'aspect inhabituel des excroissances faciales chez la femelle.
Classification
L'espèce est rattachée au sous-groupe Hackeriapis au sein du genre Megachile. Les auteurs de la découverte ont indiqué qu'il s'agissait du premier membre nouveau décrit dans ce groupe depuis plus de vingt ans.
Répartition, interactions et rôle écologique
Les individus ont été recensés dans la zone où la fleur étudiée, elle-même considérée en danger, est présente. Comme d'autres abeilles sauvages, Megachile (Hackeriapis) lucifer participe aux interactions de pollinisation qui assurent la reproduction de nombreuses plantes à fleurs.
Menaces et enjeux de conservation
Les observations initiales soulignent que l'espèce et les plantes associées peuvent être vulnérables aux perturbations de l'habitat, notamment celles liées aux activités d'extraction minière et aux effets du changement climatique. Des comptes rendus indiquent par ailleurs que le recensement systématique des abeilles indigènes n'est pas généralisé dans certaines opérations minières, ce qui peut limiter la connaissance de la biodiversité locale et accroître le risque de perte d'espèces avant leur description scientifique.
Considérations générales
La découverte illustre la présence d'espèces encore non décrites dans des zones exploitées ou menacées et rappelle l'importance d'enquêtes taxonomiques et de suivis des pollinisateurs pour informer les mesures de conservation et la gestion des habitats.








