Contexte des pourparlers
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est déclaré prêt à engager des négociations directes avec la Russie pour mettre fin à l'invasion. Cependant, il a précisé que cela ne pourrait se faire qu'après l'établissement d'un cessez-le-feu. Cette déclaration a été faite lors d'une conférence de presse, faisant suite à des propos de son homologue russe, Vladimir Poutine, qui avait également indiqué une éventuelle reprise du dialogue pour parler d'une trêve.
Conditions et implications des négociations
Zelensky insiste sur le fait que l'Ukraine est prête à envisager divers formats pour ces pourparlers, mais souligne que le cessez-le-feu devient la condition sine qua non. Jusque-là, les États-Unis poursuivent des discussions séparées avec Kiev et Moscou dans le but de trouver un terrain d'entente. Actuellement, ces négociations mènent par Washington restent distinctes.
Participation américaine et perspectives
Le négociateur américain Steve Witkoff doit se rendre à Moscou pour continuer les discussions, ce qui marquerait sa quatrième visite dans la région depuis la relance des pourparlers par le président américain. Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a exprimé une impatience croissante, mentionnant que les États-Unis pourraient se retirer des négociations s'il n'y avait pas de progrès faits rapidement.
Rencontres internationales
En parallèle, Volodymyr Zelensky a exprimé sa volonté de rencontrer le président américain Donald Trump lors de futures rencontres, notamment au Vatican. Les relations entre l'Ukraine et l'administration américaine actuelle sont cependant tendues, à la suite d'un échange verbal difficile lors de leur dernière rencontre en février.