Introduction
Le 24 avril 2025, une vaste opération policière a été menée à Marseille et ses alentours, ciblant le "haut du spectre" du narcobanditisme marseillais. Le ministre de l'Intérieur français, Bruno Retailleau, a annoncé lors d'une conférence de presse que 21 trafiquants avaient été interpellés.
Détails de l'opération
L'opération a eu lieu tôt dans la matinée, mobilisant 170 enquêteurs. Elle visait le démantèlement d'un réseau important qui contrôlait la cité de la Castellane, connue pour être un point névralgique du trafic de stupéfiants dans les quartiers nord de Marseille. Ces arrestations ciblent des "hauts responsables", qualifiés par le ministre de "pas du menu fretin" mais de figures de premier plan dans le narcobanditisme, impliqués notamment dans des activités de blanchiment.
Envergure nationale
Bien que les interpellations soient centrées sur Marseille, le réseau présente des ramifications nationales. Selon le ministre, l'opération constitue un "coup dur" pour le réseau, voire un "coup mortel".
Contexte et précédents
La cité de la Castellane est un vaste ensemble d'immeubles situé en bordure d'autoroute, souvent associé aux trafics de stupéfiants. En mars 2024, le président Emmanuel Macron avait initié des opérations de grande envergure nommées "place nette XXL", visant à éradiquer ces trafics. Ces mesures avaient entraîné une présence policière quasi constante dans la zone, bien que les trafics se poursuivaient sous d'autres formes, comme les livraisons.
Autres actions policières
En parallèle de cette opération, le ministre Retailleau a profité de son déplacement pour évaluer les plans départementaux de sécurité lancés en février 2025. Par exemple, le 23 avril, 1 000 fonctionnaires ont été mobilisés dans les Bouches-du-Rhône pour effectuer 10 000 contrôles d'identité, aboutissant à l'arrestation de 106 personnes, dont une trentaine d'étrangers en situation irrégulière, dans des actions "massives" et "visibles".
Conclusion
Ce coup de filet à Marseille s'inscrit dans un effort continu pour restaurer la sécurité dans la région et perturber les activités des réseaux de narcobanditisme. Selon le ministre, bien que l'opération n'ait pas de lien direct avec les événements récents impliquant des établissements pénitentiaires, elle représente une étape importante dans la lutte contre le crime organisé en France.