Contexte
Lors de sa visite au Qatar, le président américain Donald Trump a exprimé son intention que les États-Unis prennent le contrôle de la bande de Gaza. Cette région, affectée par 19 mois de conflit entre Israël et le Hamas, mouvement islamiste palestinien, a suscité l'intérêt de Trump qui envisage de la transformer en une "zone de liberté".
Proposition
Donald Trump a déclaré avoir des concepts qu'il juge "très bons" pour Gaza. Il souhaite que les États-Unis s'impliquent pour faire de cette région une « zone de liberté », exprimant ainsi sa fierté si les États-Unis parvenaient à la transformer conformément à cette vision. Ces commentaires surviennent trois mois après une déclaration antérieure dans laquelle Trump ambitionnait de faire de Gaza la "Côte d'Azur du Moyen-Orient".
Réactions et contexte actuel
Les propos de Trump ont suscité des réactions, notamment du Hamas qui a fermement rejeté l'idée en soulignant que Gaza "n'est pas un bien immobilier à vendre" et constitue une partie intégrante du territoire palestinien. Par ailleurs, la situation sur le terrain est critique, avec plus de 100 morts recensés dans Gaza à la suite de frappes israéliennes intensifiées.
Développements récents
La Défense civile palestinienne a rapporté que les opérations israéliennes avaient entraîné un nombre de victimes significatif, en particulier dans le nord et le sud de la bande de Gaza. En réponse, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé une possible intensification des actions militaires, indiquant une "conquête" du territoire.
Initiatives Humanitaires
En parallèle, la Fondation Humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis, a exprimé son intention d'acheminer de l'aide humanitaire à Gaza d'ici fin mai. Cette initiative survient alors que le blocus empêche toute aide humanitaire d'entrer depuis le 2 mars, menaçant la région de "famine de masse" selon plusieurs ONG internationales.
Conclusion
La situation reste tendue et complexe, marquée par une montée des tensions militaires et des propositions controversées sur l'avenir de Gaza. Les appels à la médiation et à l'intervention humanitaire se multiplient face à l'urgence de la situation.