Contexte de la rave-party
Une rave-party non autorisée a débuté un vendredi dans le village de Mont-Lozère-et-Goulet, dans le département de la Lozère. Cet événement a attiré 9 000 participants le lendemain. La préfecture a qualifié cet événement d'"événement musical à caractère festif illégal", se déroulant sur un site de 20 hectares accessible par de nombreux chemins.
Mesures de sécurité
Pour gérer cet afflux massif et sécuriser l'événement, plusieurs mesures ont été mises en place par les autorités. Trois routes départementales menant au site ont été fermées à la circulation, avec des points de contrôle établis par la gendarmerie. Ces mesures étaient en partie dues à un risque incendie élevé, ayant conduit la préfecture à interdire l'accès aux massifs forestiers environnants et à autoriser la surveillance par drones.
Incident tragique
Un incident mortel a été signalé durant cet événement. Une jeune femme de 25 ans a perdu la vie lorsqu'un véhicule dans lequel elle se trouvait s'est renversé, alors qu'elle tentait de rejoindre le site. Cet accident est survenu dans des conditions où des festivaliers empruntaient des chemins non carrossables, ignorant les dangers topographiques.
Dégradations et impact sur les transports
Dans la localité voisine de La Bastide-Puylaurent, un mécanisme de passage à niveau a été endommagé, ce qui a conduit à ce que les barrières soient maintenues baissées par mesure de sécurité. Les trains assurant la liaison entre Clermont-Ferrand et Nîmes ont continué à circuler malgré cet incident, bien qu'aucun lien n'ait été officiellement établi avec la rave-party.
Préfecture et état de l'évolution de l'événement
Dès le vendredi matin, alors qu'environ 500 véhicules étaient déjà présents, la préfecture avait pour objectif de limiter l'arrivée de nouveaux participants. En fin de journée, le nombre de participants était estimé à 4 000, augmentant jusqu'à 9 000 le samedi, accentuant les préoccupations sécuritaires et environnementales autour de l'événement.