Contexte
Le 7 octobre 2023, une attaque a entraîné l'enlèvement de plusieurs centaines de personnes. Depuis lors, de nombreuses personnes ont été détenues dans la bande de Gaza et des négociations ont porté sur leur libération ainsi que sur la restitution des dépouilles des captifs décédés.
Accord de cessez‑le‑feu et obligations
Un accord de cessez‑le‑feu est entré en vigueur le 10 octobre 2023. Selon ses dispositions, le mouvement qui détenait des captifs devait restituer l'ensemble des otages vivants ainsi que les dépouilles des otages morts. Trois jours après l'entrée en vigueur de l'accord, les derniers otages vivants retenus dans l'enclave avaient été libérés. Le mouvement devait aussi remettre plusieurs dizaines de dépouilles, un total d'environ 28 corps ayant été évoqué, dont une partie avait déjà été restituée avant les opérations rapportées ci‑dessous.
Opérations de recherche et restitution des dépouilles
Des opérations de repérage et d'exhumation ont été mises en place dans la bande de Gaza. Des équipes composées du Comité international de la Croix‑Rouge (CICR), d'équipes techniques égyptiennes et d'un représentant du mouvement détenteur ont été autorisées à intervenir « au‑delà de la ligne jaune », une délimitation liée au retrait partiel des forces, sous la supervision de l'armée israélienne. Ces opérations ont utilisé des engins de terrassement et d'autres moyens matériels pour rechercher des dépouilles dans des secteurs endommagés.
Au cours de ces démarches, un cercueil a été remis au CICR dans la bande de Gaza puis transféré aux autorités israéliennes pour identification. Ce transfert a été présenté comme la restitution d'un 16e corps parmi ceux demeurant retenus, portant à 16 le nombre de dépouilles restituées publiquement à la date du rapport.
Réactions et enjeux politiques
Des associations représentant des familles d'otages ont demandé la suspension des étapes ultérieures prévues par l'accord de cessez‑le‑feu tant que toutes les dépouilles n'auront pas été restituées. Les étapes ultérieures discutées comprenaient le désarmement du mouvement armé, des mesures d'amnistie ou d'exil pour certains combattants et la poursuite du retrait des forces dans l'enclave. Ces points étaient encore en discussion au moment des opérations de recherche.
Difficultés techniques et déclarations
Les responsables du mouvement ayant détenu les captifs ont indiqué rencontrer des difficultés pour localiser certaines dépouilles en raison des destructions causées par les opérations militaires et des déplacements de terrain. Ils ont aussi évoqué que certaines personnes susceptibles d'indiquer des lieux d'inhumation avaient été tuées ou ne se souvenaient plus des emplacements.
La porte‑parole du gouvernement israélien a précisé que les équipes intervenaient sous supervision militaire pour « identifier l'emplacement de nos otages ». Une source du CICR a confirmé la participation de l'organisation aux opérations.
Chiffres signalés
Les bilans et décomptes cités dans les rapports font état, pour la période évoquée, de centaines de personnes enlevées lors de l'attaque initiale et de bilans de victimes civiles et militaires des deux côtés. Les chiffres exacts varient selon les déclarations des autorités et des organismes cités.
Suites attendues
Les recherches se sont poursuivies pour localiser et restituer les dépouilles restantes. Les décisions sur la mise en œuvre des phases suivantes de l'accord dépendront, selon les acteurs impliqués, de l'achèvement des obligations prévues concernant la remise de tous les otages et des dépouilles.








