Introduction

En mai 2025, l'administration de Donald Trump a annoncé une réduction supplémentaire de 450 millions de dollars des subventions fédérales accordées à l'Université Harvard. Cette décision survient dans le contexte de tensions persistantes entre le gouvernement américain et certaines universités de renom, accusées par l'administration Trump de permettre le développement de mouvements qu'elle juge contraires à ses politiques.

Contexte et Enjeux

Donald Trump, alors président en exercice, a exprimé à plusieurs reprises son soutien à Israël et a critiqué des institutions académiques comme Harvard et Columbia, les accusant d'antisémitisme. Cette accusation s'appuie sur la présence et la tolérance présumées de mouvements étudiants sur les campus protestant contre les actions israéliennes à Gaza.

Harvard, université historique et respectée dans le monde, contestait déjà le gel de deux milliards de dollars de subventions fédérales. Cette décision avait été prise en réponse au refus de l'université de se conformer à certaines exigences de l'administration Trump.

Décision Récentée

Le groupe de travail sur l'antisémitisme, relevant de l'administration Trump, a annoncé que huit agences fédérales avaient décidé de résilier les subventions susmentionnées. La raison avancée était l'échec de Harvard à lutter efficacement contre ce qu'ils qualifient « d'intimidation antisémite » sur le campus.

Réactions de l'Université

Alan M. Garber, directeur par intérim de Harvard, a adressé une lettre à la ministre de l'Éducation, Linda McMahon. Dans celle-ci, il exprime la volonté de rétablir le dialogue fondé sur la lutte contre l'antisémitisme et le respect de la liberté d'expression. M. Garber a souligné les efforts menés par l'université pour s'assurer qu'aucun étudiant ou membre du personnel, en particulier d'origine juive ou israélienne, ne se sente intimidé.

Garber a également critiqué les actions du gouvernement fédéral, les qualifiant de menaces à la liberté académique. Il a fermement réaffirmé l'engagement de Harvard envers ses principes fondamentaux, indépendamment des pressions politiques.

Réponses de l'Administration Trump

Le président Trump a décrit Harvard en termes sévères, l'accusant d'être une « institution antisémite d'extrême gauche ». Cette caractérisation a été rejetée par Garber, qui a insisté sur la neutralité académique de l'université, se distançant de toute affiliation politique ou mouvement spécifique.

Conclusion

Le différend entre l'Université Harvard et l'administration Trump illustre les tensions entre certaines institutions académiques et les politiques gouvernementales à cette époque. Les réductions de subventions ont mis en lumière des points de désaccord profonds concernant la liberté académique et les réactions face aux mouvements étudiants sur des questions internationales sensibles.